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image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

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Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Light Light Light (FR)[ZEITGEIST]89 minutes

VO FINLANDAISE • ST FRANÇAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.

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Demons at Dawn (Los demonios del amanecer)109 minutes

Deux jeunes Mexicains tombent follement en amour et emménagent ensemble, avant que la vie ne teste leur lien fusionnel. Un parcours initiatique sensuel, sexuel, hyperréaliste et onirique, comme les hauts et les bas qui marquent les premiers émois amoureux. Tout juste 20 ans, Orlando et Marco se croisent sur un boulevard de Mexico. C’est le coup de foudre. Le premier est gogo boy dans un club gay pour payer ses études en danse et le second veut devenir infirmier. Ils emménagent ensemble et vivent leur premier grand amour. Mais bientôt, la vie se chargera de mettre à l’épreuve leur lien fusionnel. Le couple novice y survivra-t-il ? Sur une trame ultra-classique et des images chaudes, Julian Hernandez déroule la trame de son histoire avec des accents hyperréalistes mais aussi quasi-oniriques, traduisant à merveille la dimension enivrante du sentiment amoureux, à la frontière de la réalité et du fantasme. De plus, il filme ses deux jeunes acteurs au plus près des corps, instillant cet appétit sensuel et sexuel qui marque les premiers émois amoureux.

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Made au Canada IconCompetition Icon
Drive Back Home[COMPÉTITION]100 minutes

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

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Drone[Focus France]110 minutes

À Paris, une étudiante en architecture, épiée en permanence par un mystérieux drone, sombre dans la paranoïa. Un surprenant et fascinant premier long métrage à l’ère de l’intelligence artificielle. Cam girl la nuit et étudiante en architecture le jour, Émilie est acceptée dans le prestigieux séminaire d’une école parisienne. Farouche, elle s’intègre peu au milieu universitaire mais lorsque son projet est accepté par le prof, architecte de renom, elle suscite la jalousie de ses camarades. Au cours d’une fête, elle rencontre la belle Mina, dj et musicienne, avec qui elle hésite à entamer une relation. Ce qu’elle cache à tout le monde, c’est qu’un mystérieux drone la suit partout, y compris dans l’intimité. Pourquoi ? D’où vient-il ? Que veut-il ? Simon Bouisson n’a pas encore la maîtrise de De Palma mais son premier long métrage s’inscrit dans la même veine : mélange de psychologie et de fantastique, montée implacable du suspense, thèmes sociaux et intimes bien imbriqués, mais à l’ère de l’intelligence artificielle, aussi séduisante qu’effrayante. Dans le rôle principal, Marion Barbeau est superbe d’intériorité et affiche une présence très forte à l’écran.

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Baby (FR)[COMPÉTITION]107 minutesNOV 23 / 21:15

VO PORTUGAISE • ST FRANÇAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

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Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Light Light Light (FR)[ZEITGEIST]89 minutes

VO FINLANDAISE • ST FRANÇAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.

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Demons at Dawn (Los demonios del amanecer)109 minutes

Deux jeunes Mexicains tombent follement en amour et emménagent ensemble, avant que la vie ne teste leur lien fusionnel. Un parcours initiatique sensuel, sexuel, hyperréaliste et onirique, comme les hauts et les bas qui marquent les premiers émois amoureux. Tout juste 20 ans, Orlando et Marco se croisent sur un boulevard de Mexico. C’est le coup de foudre. Le premier est gogo boy dans un club gay pour payer ses études en danse et le second veut devenir infirmier. Ils emménagent ensemble et vivent leur premier grand amour. Mais bientôt, la vie se chargera de mettre à l’épreuve leur lien fusionnel. Le couple novice y survivra-t-il ? Sur une trame ultra-classique et des images chaudes, Julian Hernandez déroule la trame de son histoire avec des accents hyperréalistes mais aussi quasi-oniriques, traduisant à merveille la dimension enivrante du sentiment amoureux, à la frontière de la réalité et du fantasme. De plus, il filme ses deux jeunes acteurs au plus près des corps, instillant cet appétit sensuel et sexuel qui marque les premiers émois amoureux.

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Drive Back Home[COMPÉTITION]100 minutes

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

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Drone[Focus France]110 minutes

À Paris, une étudiante en architecture, épiée en permanence par un mystérieux drone, sombre dans la paranoïa. Un surprenant et fascinant premier long métrage à l’ère de l’intelligence artificielle. Cam girl la nuit et étudiante en architecture le jour, Émilie est acceptée dans le prestigieux séminaire d’une école parisienne. Farouche, elle s’intègre peu au milieu universitaire mais lorsque son projet est accepté par le prof, architecte de renom, elle suscite la jalousie de ses camarades. Au cours d’une fête, elle rencontre la belle Mina, dj et musicienne, avec qui elle hésite à entamer une relation. Ce qu’elle cache à tout le monde, c’est qu’un mystérieux drone la suit partout, y compris dans l’intimité. Pourquoi ? D’où vient-il ? Que veut-il ? Simon Bouisson n’a pas encore la maîtrise de De Palma mais son premier long métrage s’inscrit dans la même veine : mélange de psychologie et de fantastique, montée implacable du suspense, thèmes sociaux et intimes bien imbriqués, mais à l’ère de l’intelligence artificielle, aussi séduisante qu’effrayante. Dans le rôle principal, Marion Barbeau est superbe d’intériorité et affiche une présence très forte à l’écran.

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Baby (FR)[COMPÉTITION]107 minutesNOV 23 / 21:15

VO PORTUGAISE • ST FRANÇAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

[Court métrage]
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Corps tannés (Worn Bodies)[Focus France]19 minutes

À la tombée de la nuit, les boxers du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement et commencent à former une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.

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Dairy Boy[MADE AU CANADA]15 minutes

Un jeune homme trans rentre chez sa famille dans le sud rural de l’Ontario suite à la mort de son grand-père. Là, il doit faire face au malaise et aux difficultés que provoquent la vie familiale et rurale auprès de son père.

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Dead Lesbians13 minutes

Alors qu’elle se prépare pour un premier rendez-vous, Isabelle est importunée par l’apparition de Dorothy Ainsworth, une autrice de romans de gare lesbiens des années 50, qui enchaîne les cigarettes et envoûte de ses mots, morte depuis bien longtemps. Dorothy souligne les libertés dont elle jouit en tant que femme queer aujourd’hui et lui rappelle d’être reconnaissante pour les privilèges dont elle profite.

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A Bird Hit My Window and Now I'm a Lesbian8 minutes

Lorsqu’une femme mystérieuse apparaît sur le pas de la porte de chez Gray avec le cadavre d’un oiseau dans les mains, un enterrement d’oiseau impromptu change la façon dont Gray comprend son identité lesbienne.

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Made au Canada Icon
Insta Gay[MADE AU CANADA]12 minutes

Un millénial gay est sous le choc de sa rupture avec un influenceur connu.

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EKG[COMPÉTITION]16 minutes

Hao Ling, un docteur urgentiste asiatique-américain, n’arrive pas à se débarrasser de sa peur d’avoir détruit sa relation avec son père à cause de son coming out. Lorsqu’un patient lui fait découvrir la scène des soirées gaysian, Hao parvient à se reconnecter à ses émotions et décide de faire le nécessaire pour renouer avec son père, tout en apprenant une importante leçon sur les relations humaines.

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Corps tannés (Worn Bodies)[Focus France]19 minutes

À la tombée de la nuit, les boxers du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement et commencent à former une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.

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Dairy Boy[MADE AU CANADA]15 minutes

Un jeune homme trans rentre chez sa famille dans le sud rural de l’Ontario suite à la mort de son grand-père. Là, il doit faire face au malaise et aux difficultés que provoquent la vie familiale et rurale auprès de son père.

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Alors qu’elle se prépare pour un premier rendez-vous, Isabelle est importunée par l’apparition de Dorothy Ainsworth, une autrice de romans de gare lesbiens des années 50, qui enchaîne les cigarettes et envoûte de ses mots, morte depuis bien longtemps. Dorothy souligne les libertés dont elle jouit en tant que femme queer aujourd’hui et lui rappelle d’être reconnaissante pour les privilèges dont elle profite.

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A Bird Hit My Window and Now I'm a Lesbian8 minutes

Lorsqu’une femme mystérieuse apparaît sur le pas de la porte de chez Gray avec le cadavre d’un oiseau dans les mains, un enterrement d’oiseau impromptu change la façon dont Gray comprend son identité lesbienne.

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Insta Gay[MADE AU CANADA]12 minutes

Un millénial gay est sous le choc de sa rupture avec un influenceur connu.

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EKG[COMPÉTITION]16 minutes

Hao Ling, un docteur urgentiste asiatique-américain, n’arrive pas à se débarrasser de sa peur d’avoir détruit sa relation avec son père à cause de son coming out. Lorsqu’un patient lui fait découvrir la scène des soirées gaysian, Hao parvient à se reconnecter à ses émotions et décide de faire le nécessaire pour renouer avec son père, tout en apprenant une importante leçon sur les relations humaines.

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Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara[ZEITGEIST]99 minutes

Après qu’on lui ait volé son identité, Tegan Quin (du groupe Tegan and Sara) se retrouve au cœur d’une arnaque qui dure depuis plus de 15 ans. En enquêtant, elle raconte pour la première fois comment elle a été prise au piège d'une culture de fans toxique qui révèle le côté obscur de la célébrité. Tegan and Sara, l'un des groupes de rock indépendant queer les plus influents de leur génération, a passé sa carrière à cultiver une base de fans inclusive et passionnée à travers le monde entier. D’abord séduit·es par l’intimité des paroles du duo, les fans ont formé une communauté où iels pouvaient être ouvertement queer alors que peu de groupes de l’époque s’affichaient fièrement LGBTQ+ ou comme des alliés de la communauté. Le monde de Tegan and Sara bascule toutefois en 2011 alors que les données personnelles de Tegan se retrouvent piratées et utilisées à mauvais escient pour piéger les membres de sa communauté. À l’aide des témoignages de Tegan et de ses fans floué·es, des nombreux échanges entre la fausse Tegan et ses victimes, et des vidéos d’archive filmées dans les coulisses du groupe, ce documentaire est à la fois un film de suspense, une aventure, un polar et un voyage personnel et intime.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

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Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.

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La Révolution des Coordinateurs d'Intimité (Sex Is Comedy)[Focus France]55 minutes

La coordination de l’intimité est-elle une censure sur un tournage ? Est-ce que ça tue la magie ? En France, où disposer d'un·e coordinateur·rice d'intimité est l'exception, Paloma Garcia Martens aide les créateur·rice·s à privilégier le processus autant que le résultat. Ensemble, luttant pour un contenu féministe où « les corps, le souffle, le toucher » mènent à la connexion et non à l'exploitation. Les scènes d’intimité sont une cascade comme une autre, susceptibles de présenter de grands dangers et des dommages durables. Mais la coordination de l'intimité nécessite des heures précieuses, et même celleux à bord peuvent se sentir mis à l'épreuve par le processus. Le documentaire d'Edith Chapin est un portrait approfondi de la profession, mettant en vedette un large éventail de femmes de l'industrie de la télévision et du cinéma, depuis la réalisatrice et les actrices de la série queer Split à Paris, qui présente une scène d'éjaculation féminine particulièrement inédite, jusqu'aux coordinateur·rice·s d’intimité de Sex Education et Bridgerton à Londres. Ces femmes s’écoutent et débattent entre elles sur ce qui se transforme grâce à leur influence et sur ce qui évolue beaucoup trop lentement. Mener cette lutte au sein d’une industrie en limitant ses « stratagèmes étranges » et mensonges purs et simples, et avec plus de pudeur, plus de consensus. Dans l’espoir de façonner non seulement la façon dont les corps sont filmés, mais aussi la façon dont nous, en tant que société, les voyons. Aussi dans ce programme : SPLIT/ ÉPISODES 1 + 2 IRIS BREY | FRANCE | 2023 | 37 MIN | VOF STA Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

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Sabbath Queen[COMPÉTITION]105 minutes

Tourné sur 21 ans, ce film passionnant retrace le parcours d’Amichai Lau-Lavie, rabbin gay, drag-queen, père biologique des trois enfants d’un couple de femmes et défenseur d’un judaïsme farouchement inclusif. Un parcours qui force l’admiration. Descendant d’une lignée de 38 rabbins, dont son père survivant de la Shoah, Amichai Lau-Lavie, a su très jeune qu’il était profondément spirituel et aussi homosexuel. À la fin des années 90, il quitte sa famille et part vivre à New-York. Dès lors, il se battra pour réconcilier sa foi, sa créativité et son humanisme, créant une drag juive transgressive mais aussi Lab/Shul, une congrégation non-confessionnelle ouverte à tous, luttant pour les mariages inter-religieux et les droits LGBTQ+, mais aussi ceux des Israéliens et des Palestiniens, avant de devenir un rabbin conservateur pour, dit-il, changer le système de l’intérieur. Véritable force de la nature, ce personnage hors-normes n’est pas sans zones d’ombres et Sandi DuBowski (Trembling Before G-d) les montre tout autant que cette lumière qui, au fil des décennies, a mené la vie de cet homme décidé à n’abdiquer aucune des facettes qui le compose.

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Mama Rainbow《彩虹伴我心》[FOCUS BEIJING]80 minutes

Pour des parents chinois, découvrir l’homosexualité de leur enfant constitue généralement une tragédie majeure, la grande majorité étant totalement incapable d’accepter cela de leur fils ou de leur fille. Cependant, au cours de ces dernières années, un vent nouveau arc-en-ciel a soufflé sur le continent chinois : une génération pionnière de parents chinois s'est mobilisée et a exprimé son amour pour leurs enfants homosexuel·le·s. Ce documentaire met en scène six mères de toute la Chine, qui parlent ouvertement et librement de leurs expériences avec leurs enfants queer. Avec leur amour, iels donnent une toute nouvelle définition aux liens familiaux à la chinoise. Le film a eu un impact significatif sur la société chinoise grâce à ses projections clandestines et à sa diffusion en ligne. Cependant, en 2014, les versions en ligne ont été soudainement supprimées d’Internet en Chine. Le réalisateur a poursuivi les censeur·e·s en justice. Ceci est devenu un événement marquant pour la liberté d'expression en Chine.

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Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara[ZEITGEIST]99 minutes

Après qu’on lui ait volé son identité, Tegan Quin (du groupe Tegan and Sara) se retrouve au cœur d’une arnaque qui dure depuis plus de 15 ans. En enquêtant, elle raconte pour la première fois comment elle a été prise au piège d'une culture de fans toxique qui révèle le côté obscur de la célébrité. Tegan and Sara, l'un des groupes de rock indépendant queer les plus influents de leur génération, a passé sa carrière à cultiver une base de fans inclusive et passionnée à travers le monde entier. D’abord séduit·es par l’intimité des paroles du duo, les fans ont formé une communauté où iels pouvaient être ouvertement queer alors que peu de groupes de l’époque s’affichaient fièrement LGBTQ+ ou comme des alliés de la communauté. Le monde de Tegan and Sara bascule toutefois en 2011 alors que les données personnelles de Tegan se retrouvent piratées et utilisées à mauvais escient pour piéger les membres de sa communauté. À l’aide des témoignages de Tegan et de ses fans floué·es, des nombreux échanges entre la fausse Tegan et ses victimes, et des vidéos d’archive filmées dans les coulisses du groupe, ce documentaire est à la fois un film de suspense, une aventure, un polar et un voyage personnel et intime.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

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Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.

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La Révolution des Coordinateurs d'Intimité (Sex Is Comedy)[Focus France]55 minutes

La coordination de l’intimité est-elle une censure sur un tournage ? Est-ce que ça tue la magie ? En France, où disposer d'un·e coordinateur·rice d'intimité est l'exception, Paloma Garcia Martens aide les créateur·rice·s à privilégier le processus autant que le résultat. Ensemble, luttant pour un contenu féministe où « les corps, le souffle, le toucher » mènent à la connexion et non à l'exploitation. Les scènes d’intimité sont une cascade comme une autre, susceptibles de présenter de grands dangers et des dommages durables. Mais la coordination de l'intimité nécessite des heures précieuses, et même celleux à bord peuvent se sentir mis à l'épreuve par le processus. Le documentaire d'Edith Chapin est un portrait approfondi de la profession, mettant en vedette un large éventail de femmes de l'industrie de la télévision et du cinéma, depuis la réalisatrice et les actrices de la série queer Split à Paris, qui présente une scène d'éjaculation féminine particulièrement inédite, jusqu'aux coordinateur·rice·s d’intimité de Sex Education et Bridgerton à Londres. Ces femmes s’écoutent et débattent entre elles sur ce qui se transforme grâce à leur influence et sur ce qui évolue beaucoup trop lentement. Mener cette lutte au sein d’une industrie en limitant ses « stratagèmes étranges » et mensonges purs et simples, et avec plus de pudeur, plus de consensus. Dans l’espoir de façonner non seulement la façon dont les corps sont filmés, mais aussi la façon dont nous, en tant que société, les voyons. Aussi dans ce programme : SPLIT/ ÉPISODES 1 + 2 IRIS BREY | FRANCE | 2023 | 37 MIN | VOF STA Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

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Sabbath Queen[COMPÉTITION]105 minutes

Tourné sur 21 ans, ce film passionnant retrace le parcours d’Amichai Lau-Lavie, rabbin gay, drag-queen, père biologique des trois enfants d’un couple de femmes et défenseur d’un judaïsme farouchement inclusif. Un parcours qui force l’admiration. Descendant d’une lignée de 38 rabbins, dont son père survivant de la Shoah, Amichai Lau-Lavie, a su très jeune qu’il était profondément spirituel et aussi homosexuel. À la fin des années 90, il quitte sa famille et part vivre à New-York. Dès lors, il se battra pour réconcilier sa foi, sa créativité et son humanisme, créant une drag juive transgressive mais aussi Lab/Shul, une congrégation non-confessionnelle ouverte à tous, luttant pour les mariages inter-religieux et les droits LGBTQ+, mais aussi ceux des Israéliens et des Palestiniens, avant de devenir un rabbin conservateur pour, dit-il, changer le système de l’intérieur. Véritable force de la nature, ce personnage hors-normes n’est pas sans zones d’ombres et Sandi DuBowski (Trembling Before G-d) les montre tout autant que cette lumière qui, au fil des décennies, a mené la vie de cet homme décidé à n’abdiquer aucune des facettes qui le compose.

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Mama Rainbow《彩虹伴我心》[FOCUS BEIJING]80 minutes

Pour des parents chinois, découvrir l’homosexualité de leur enfant constitue généralement une tragédie majeure, la grande majorité étant totalement incapable d’accepter cela de leur fils ou de leur fille. Cependant, au cours de ces dernières années, un vent nouveau arc-en-ciel a soufflé sur le continent chinois : une génération pionnière de parents chinois s'est mobilisée et a exprimé son amour pour leurs enfants homosexuel·le·s. Ce documentaire met en scène six mères de toute la Chine, qui parlent ouvertement et librement de leurs expériences avec leurs enfants queer. Avec leur amour, iels donnent une toute nouvelle définition aux liens familiaux à la chinoise. Le film a eu un impact significatif sur la société chinoise grâce à ses projections clandestines et à sa diffusion en ligne. Cependant, en 2014, les versions en ligne ont été soudainement supprimées d’Internet en Chine. Le réalisateur a poursuivi les censeur·e·s en justice. Ceci est devenu un événement marquant pour la liberté d'expression en Chine.