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image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

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Mascarpone: the Rainbow Cake (Maschile Plurale)105 minutes

Chassé-croisé romain entre un séduisant pâtissier et un tout aussi séduisant ex-boulanger, reconverti dans un refuge pour jeunes LGBTQ+, qui se sont déjà aimés, Mascaporne: the Rainbow Cake est la suite, plus classique mais charmante, du délicieux Mascarpone (I+N34, 2021). Trois après la mort de son mari et de Denis, colocataire et ami cher d’Antonio, devenu un pâtissier-vedette sur le web, celui-ci tente de reconquérir Luca – de qui il a été amoureux et avec qui Denis et lui ont vécu de folles aventures – et accepte sa proposition d’ouvrir une pâtisserie en plein cœur de Rome. Mais Luca est déjà engagé, professionnellement dans un refuge pour jeunes LGBTQ+, et amoureusement avec un des intervenants du refuge. Antonio parviendra-t-il a ranimé la flamme de son amour passé ou devra-t-il faire face à l’avenir ? Sur un ton plus grave que Mascarpone, Alessandro Guida brode joliment sur les questions qui taraudent les trentenaires, entre post-adolescence et véritable âge adulte. Le charme de Giancarlo Comarre et Gianfranco Saurino opèrent une nouvelle fois dans cette suite, plus classique mais tout aussi plaisante, que le délicieux premier film, et qui s’achève sur une possible trilogie.

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Miséricorde[Focus France]102 minutes

Jérémie est de retour dans son village natal pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Invité à s’installer quelques jours chez la veuve du défunt, il est rapidement confronté aux inquiétudes et menaces d’un ami d’enfance et aux intentions étranges de l’abbé du village. Lorsqu’un voisin disparaît brutalement, le séjour de Jérémie prend une tournure inattendue… À partir du retour d’un enfant prodigue dans son village natal, Alain Garaudie tisse un surprenant thriller rural, riche en suspense et en revirements inattendus, saupoudré d’humour noir qui lui donne un ton unique dans le cinéma français. Parti depuis 10 ans de son village natal, Jérémie y revient pour les funérailles de son ancien patron, boulanger. Il reste quelques jours chez la veuve, qui l’accueille à bras ouverts, et entre en conflit avec son fils, Vincent, jaloux de l’attention que sa mère lui porte. Jérémie erre dans la forêt, se saoule avec un ami d’enfance, tandis que le curé du village croise son chemin trop souvent pour que ça ne soit pas suspect. Difficile de dévoiler les éléments gays de cette histoire sans vendre la mèche. Avec ce film jalonné de revirements, Alain Guiraudie aborde de front le thriller existentiel. Miséricorde commence comme une chronique rurale et, peu à peu, avec beaucoup de finesse, le suspense et le malaise s’installent, le tout saupoudré d’humour très noir. Un septième long métrage surprenant, qui confirme l’univers et le ton uniques de ce cinéaste révélé par L’inconnu du lac, présenté à I+N26, 2013.

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Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

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Gondola[COMPÉTITION]86 minutes

Après que Nino ait montré les ficelles du métier à Iva, les deux conductrices du téléphérique se courtisent avec de plus en plus de génie. Jour après jour, les jeunes femmes passent au-dessus d’une paisible vallée géorgienne enveloppée de brume, chérissant chaque instant de connexion. Mais quand la douceur s’immisce dans la sensualité, où les enverra-t-elle ? Un homme est mort, son cercueil est transporté au-dessus du village, et Iva (Mathilde Irrmann) hérite de sa maison courbée et de son métier de haut vol. Au début, les villageois la traitent avec un dédain énigmatique. Elle passe ses journées à transporter des client·e·s et des marchandises avec inquiétude, jetant des regards furtifs à Nino (Nini Soselia). Le flirt devient aussi intense que leur partie d'échecs en cours, rythmée par les engrenages rouillés et leurs petites attentions. Ensemble, elles affronteront une veuve hargneuse (Niara Chichinadze) et un patron vicieux (Zuka Papuashvili), la séduction atteignant de nouveaux sommets. Gondola de de Veit Helmer a l’intensité brute du cinéma muet et la fantaisie enchanteresse d’Amélie. Poussé par ses protagonistes séduisantes et sa cinématographie à couper le souffle, le film est une lettre d'amour à la campagne et à celleux qui y vivent, et une invitation à laisser son cœur s'envoler.

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Kuch Sapney Apne (Dreams Such as Ours)120 minutes

Kartik mise tout sur ses bénédictions, anticipant le jour où l’Inde accordera le droit de mariage aux personnes du même sexe. Son amant « bel homme » depuis maintenant près de huit ans, lui redoute ce moment car les droits s’accompagnent toujours de responsabilités. Une différence qui anticipe les procès à venir : un Suédois insistant pour entrer dans le coeur de Kartik et l’implosion d’une famille soudée. Cette saga familiale pleine de musique est la suite du film révolutionnaire Evening Shadows (I+N31, 2018) du réalisateur Sridhar Rangayan, dépeignant un lien mère-fils sévèrement affecté mais finalement indélébile. Un lien désormais fort grâce aux appels vidéo constants entre Vasudha (Mona Ambegaonkar) à Srirangapatna et Kartik (Satvik Bhatia), qui alterne entre Stockholm, où il est en lice pour un prix de photographie, et sa maison de Mumbai avec Aman (Arpit Chaudhary). Vasudha ne veut pas que son fils se perde, ou encore qu’il perde sa culture : qu'il passe de Kartik à « Kat », le diminutif utilisé par un Suédois intrigant (Teodor Wickenbergh) avec qui Kartik vit une aventure et qui bouleverse sa relation avec Aman. Entre l'infidélité de Kartik, la transition d'une membre de la famille, le correspondant d'une autre à Dubaï, les exigences d'un patriarche acariâtre (Shishir Sharma) : de nouvelles situations appellent de nouvelles forces. Kartik et sa famille pourront-iels survivre à la vie moderne et continuer à croire aux « rêves impossibles » ?

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Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutes

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.

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Mascarpone: the Rainbow Cake (Maschile Plurale)105 minutes

Chassé-croisé romain entre un séduisant pâtissier et un tout aussi séduisant ex-boulanger, reconverti dans un refuge pour jeunes LGBTQ+, qui se sont déjà aimés, Mascaporne: the Rainbow Cake est la suite, plus classique mais charmante, du délicieux Mascarpone (I+N34, 2021). Trois après la mort de son mari et de Denis, colocataire et ami cher d’Antonio, devenu un pâtissier-vedette sur le web, celui-ci tente de reconquérir Luca – de qui il a été amoureux et avec qui Denis et lui ont vécu de folles aventures – et accepte sa proposition d’ouvrir une pâtisserie en plein cœur de Rome. Mais Luca est déjà engagé, professionnellement dans un refuge pour jeunes LGBTQ+, et amoureusement avec un des intervenants du refuge. Antonio parviendra-t-il a ranimé la flamme de son amour passé ou devra-t-il faire face à l’avenir ? Sur un ton plus grave que Mascarpone, Alessandro Guida brode joliment sur les questions qui taraudent les trentenaires, entre post-adolescence et véritable âge adulte. Le charme de Giancarlo Comarre et Gianfranco Saurino opèrent une nouvelle fois dans cette suite, plus classique mais tout aussi plaisante, que le délicieux premier film, et qui s’achève sur une possible trilogie.

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Miséricorde[Focus France]102 minutes

Jérémie est de retour dans son village natal pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Invité à s’installer quelques jours chez la veuve du défunt, il est rapidement confronté aux inquiétudes et menaces d’un ami d’enfance et aux intentions étranges de l’abbé du village. Lorsqu’un voisin disparaît brutalement, le séjour de Jérémie prend une tournure inattendue… À partir du retour d’un enfant prodigue dans son village natal, Alain Garaudie tisse un surprenant thriller rural, riche en suspense et en revirements inattendus, saupoudré d’humour noir qui lui donne un ton unique dans le cinéma français. Parti depuis 10 ans de son village natal, Jérémie y revient pour les funérailles de son ancien patron, boulanger. Il reste quelques jours chez la veuve, qui l’accueille à bras ouverts, et entre en conflit avec son fils, Vincent, jaloux de l’attention que sa mère lui porte. Jérémie erre dans la forêt, se saoule avec un ami d’enfance, tandis que le curé du village croise son chemin trop souvent pour que ça ne soit pas suspect. Difficile de dévoiler les éléments gays de cette histoire sans vendre la mèche. Avec ce film jalonné de revirements, Alain Guiraudie aborde de front le thriller existentiel. Miséricorde commence comme une chronique rurale et, peu à peu, avec beaucoup de finesse, le suspense et le malaise s’installent, le tout saupoudré d’humour très noir. Un septième long métrage surprenant, qui confirme l’univers et le ton uniques de ce cinéaste révélé par L’inconnu du lac, présenté à I+N26, 2013.

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We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

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Gondola[COMPÉTITION]86 minutes

Après que Nino ait montré les ficelles du métier à Iva, les deux conductrices du téléphérique se courtisent avec de plus en plus de génie. Jour après jour, les jeunes femmes passent au-dessus d’une paisible vallée géorgienne enveloppée de brume, chérissant chaque instant de connexion. Mais quand la douceur s’immisce dans la sensualité, où les enverra-t-elle ? Un homme est mort, son cercueil est transporté au-dessus du village, et Iva (Mathilde Irrmann) hérite de sa maison courbée et de son métier de haut vol. Au début, les villageois la traitent avec un dédain énigmatique. Elle passe ses journées à transporter des client·e·s et des marchandises avec inquiétude, jetant des regards furtifs à Nino (Nini Soselia). Le flirt devient aussi intense que leur partie d'échecs en cours, rythmée par les engrenages rouillés et leurs petites attentions. Ensemble, elles affronteront une veuve hargneuse (Niara Chichinadze) et un patron vicieux (Zuka Papuashvili), la séduction atteignant de nouveaux sommets. Gondola de de Veit Helmer a l’intensité brute du cinéma muet et la fantaisie enchanteresse d’Amélie. Poussé par ses protagonistes séduisantes et sa cinématographie à couper le souffle, le film est une lettre d'amour à la campagne et à celleux qui y vivent, et une invitation à laisser son cœur s'envoler.

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Kuch Sapney Apne (Dreams Such as Ours)120 minutes

Kartik mise tout sur ses bénédictions, anticipant le jour où l’Inde accordera le droit de mariage aux personnes du même sexe. Son amant « bel homme » depuis maintenant près de huit ans, lui redoute ce moment car les droits s’accompagnent toujours de responsabilités. Une différence qui anticipe les procès à venir : un Suédois insistant pour entrer dans le coeur de Kartik et l’implosion d’une famille soudée. Cette saga familiale pleine de musique est la suite du film révolutionnaire Evening Shadows (I+N31, 2018) du réalisateur Sridhar Rangayan, dépeignant un lien mère-fils sévèrement affecté mais finalement indélébile. Un lien désormais fort grâce aux appels vidéo constants entre Vasudha (Mona Ambegaonkar) à Srirangapatna et Kartik (Satvik Bhatia), qui alterne entre Stockholm, où il est en lice pour un prix de photographie, et sa maison de Mumbai avec Aman (Arpit Chaudhary). Vasudha ne veut pas que son fils se perde, ou encore qu’il perde sa culture : qu'il passe de Kartik à « Kat », le diminutif utilisé par un Suédois intrigant (Teodor Wickenbergh) avec qui Kartik vit une aventure et qui bouleverse sa relation avec Aman. Entre l'infidélité de Kartik, la transition d'une membre de la famille, le correspondant d'une autre à Dubaï, les exigences d'un patriarche acariâtre (Shishir Sharma) : de nouvelles situations appellent de nouvelles forces. Kartik et sa famille pourront-iels survivre à la vie moderne et continuer à croire aux « rêves impossibles » ?

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Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutes

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.

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Last Summer[Voix autochtones]21 minutes

Lorsque Ellie apprend que son meilleur ami Sam déménage pour étudier dans une école d’art le lendemain matin, iel a l’impression que leur été ensemble est complètement gâché. Avec l’aide de ses ami·es, iel va faire tout ce qui est en son pouvoir pour passer une dernière journée hors du commun avec Sam.

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Falling For Greta11 minutes

Quand l’amour vient frapper à la porte de Greta, son monde s’en trouve chamboulé. A la passion grandissante s’ensuivent des complications, mais le changement arrive sous la forme de l’eau.

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Divine Intervention17 minutes

Un court métrage musical sur fond sonore de musique classique québécoise et tourné dans un style cinématographique coloré, Doux temps explore le contraste saisissant entre, d'une part, le quotidien quelque peu routinier de quatre personnages et, d'autre part, l'ampleur lyrique des mots et de la musique qui évoquent les passions amoureuses des « doux jours » de la jeunesse.

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Queerment Québec Icon
The People[Queerment Québec]2 minutes

Un court métrage sur les interactions humaines et l’attachement, The People explore la marque que les gens laissent les un·e·s sur les autres et l’espace qu’iels occupent. La fluidité et la transparence de l’aquarelle sont les outils utilisés pour communiquer le ton émotionnel du film.

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When I was Walking Ahead (不曾流动的昼夜)[FOCUS BEIJING]9 minutes

Un soir d'été, Guixi et Wu Zhihong, deux enfants des montagnes originaires du même endroit, se rencontrent dans l’isolement de la ville - deux marginaux errant dans la jungle des rues d’Hangzhou. À l’aube, Guixi découvre un lac silencieux, figé dans le temps.

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L'esquisse (The Sketch)[Une question de genre]8 minutes

J’ai appris le français et pu dessiner mes alentours. À Paris, dans un studio d’artiste, je rencontre Linda Demorrir, modèle vivant. Comme moi, elle est transgenre et immgrée. Lorsqu’elle parle, bouge, voit le monde, je me vois. En faisant son portrait, c’est aussi moi que j’apprends à dessiner dans ce nouveau pays.

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Last Summer[Voix autochtones]21 minutes

Lorsque Ellie apprend que son meilleur ami Sam déménage pour étudier dans une école d’art le lendemain matin, iel a l’impression que leur été ensemble est complètement gâché. Avec l’aide de ses ami·es, iel va faire tout ce qui est en son pouvoir pour passer une dernière journée hors du commun avec Sam.

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Quand l’amour vient frapper à la porte de Greta, son monde s’en trouve chamboulé. A la passion grandissante s’ensuivent des complications, mais le changement arrive sous la forme de l’eau.

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Un court métrage musical sur fond sonore de musique classique québécoise et tourné dans un style cinématographique coloré, Doux temps explore le contraste saisissant entre, d'une part, le quotidien quelque peu routinier de quatre personnages et, d'autre part, l'ampleur lyrique des mots et de la musique qui évoquent les passions amoureuses des « doux jours » de la jeunesse.

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The People[Queerment Québec]2 minutes

Un court métrage sur les interactions humaines et l’attachement, The People explore la marque que les gens laissent les un·e·s sur les autres et l’espace qu’iels occupent. La fluidité et la transparence de l’aquarelle sont les outils utilisés pour communiquer le ton émotionnel du film.

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When I was Walking Ahead (不曾流动的昼夜)[FOCUS BEIJING]9 minutes

Un soir d'été, Guixi et Wu Zhihong, deux enfants des montagnes originaires du même endroit, se rencontrent dans l’isolement de la ville - deux marginaux errant dans la jungle des rues d’Hangzhou. À l’aube, Guixi découvre un lac silencieux, figé dans le temps.

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L'esquisse (The Sketch)[Une question de genre]8 minutes

J’ai appris le français et pu dessiner mes alentours. À Paris, dans un studio d’artiste, je rencontre Linda Demorrir, modèle vivant. Comme moi, elle est transgenre et immgrée. Lorsqu’elle parle, bouge, voit le monde, je me vois. En faisant son portrait, c’est aussi moi que j’apprends à dessiner dans ce nouveau pays.

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Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara[ZEITGEIST]99 minutes

Après qu’on lui ait volé son identité, Tegan Quin (du groupe Tegan and Sara) se retrouve au cœur d’une arnaque qui dure depuis plus de 15 ans. En enquêtant, elle raconte pour la première fois comment elle a été prise au piège d'une culture de fans toxique qui révèle le côté obscur de la célébrité. Tegan and Sara, l'un des groupes de rock indépendant queer les plus influents de leur génération, a passé sa carrière à cultiver une base de fans inclusive et passionnée à travers le monde entier. D’abord séduit·es par l’intimité des paroles du duo, les fans ont formé une communauté où iels pouvaient être ouvertement queer alors que peu de groupes de l’époque s’affichaient fièrement LGBTQ+ ou comme des alliés de la communauté. Le monde de Tegan and Sara bascule toutefois en 2011 alors que les données personnelles de Tegan se retrouvent piratées et utilisées à mauvais escient pour piéger les membres de sa communauté. À l’aide des témoignages de Tegan et de ses fans floué·es, des nombreux échanges entre la fausse Tegan et ses victimes, et des vidéos d’archive filmées dans les coulisses du groupe, ce documentaire est à la fois un film de suspense, une aventure, un polar et un voyage personnel et intime.

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Flashback[MADE AU CANADA]90 minutes

La redécouverte d’une enseigne lumineuse nous transporte au temps où le disco était roi et où le club Flashback à Edmonton était « le Studio 54 des Prairies ». Au fil des années de descentes policières violentes et de l’avancée du SIDA à une vitesse foudroyante, le club et ses membres nourrissaient un réel oasis de générosité avant-gardiste. Créé et raconté par le professeur et auteur Montréalais Matthey Hays, Flashback est une prise de vue in-situ d’un creuset nocturne situé dans le « lieu le plus Biblique du Canada » qui a su en défier les attentes et devenir célèbre à l’international. Albertan John Reid, interdit d’entrée au Club 70 car il n’était pas assez gay, s’est efforcé de créer son propre espace, celui-ci accueillant, et à tiers égaux : une discothèque, un magasin de vinyl, un centre communautaire. Ici, la jeunesse queer s’épanouit et Gretzky et Sarah McLachlan y font la fête. Tourbillonnez au son de la voix envoûtante de D’orjay et déhanchez-vous avec celleux qui étaient là, à travers des nuages de parfums et de poppers tout en obtenant une introduction fascinante sur la façon dont les concepteurs du club ont calibré la musique disco pour une piste dansante sur mesure. Même lorsque Flashback a finalement perdu de son exubérance joyeuse au cours de l’épidémie du SIDA, il a permis beaucoup : un soulagement au sein d’un tourbillon et une conscience sociale pour les combats à venir.

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Y'a une étoile (PROJECTION GRATUITE)[SÉRIES I+N x FMC / CMF]71 minutes

ENTRÉE GRATUITE AU CINÉMA // PROJECTION GRATUITE ! conversation avec Julien Cadieux à 18h15 POUR LES VISIONNEMENTS ENLIGNE GRATUIT, faites une demande à information@image-nation.org - un code vous sera envoyé. Merci ! // Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

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La Révolution des Coordinateurs d'Intimité (Sex Is Comedy)[Focus France]55 minutes

La coordination de l’intimité est-elle une censure sur un tournage ? Est-ce que ça tue la magie ? En France, où disposer d'un·e coordinateur·rice d'intimité est l'exception, Paloma Garcia Martens aide les créateur·rice·s à privilégier le processus autant que le résultat. Ensemble, luttant pour un contenu féministe où « les corps, le souffle, le toucher » mènent à la connexion et non à l'exploitation. Les scènes d’intimité sont une cascade comme une autre, susceptibles de présenter de grands dangers et des dommages durables. Mais la coordination de l'intimité nécessite des heures précieuses, et même celleux à bord peuvent se sentir mis à l'épreuve par le processus. Le documentaire d'Edith Chapin est un portrait approfondi de la profession, mettant en vedette un large éventail de femmes de l'industrie de la télévision et du cinéma, depuis la réalisatrice et les actrices de la série queer Split à Paris, qui présente une scène d'éjaculation féminine particulièrement inédite, jusqu'aux coordinateur·rice·s d’intimité de Sex Education et Bridgerton à Londres. Ces femmes s’écoutent et débattent entre elles sur ce qui se transforme grâce à leur influence et sur ce qui évolue beaucoup trop lentement. Mener cette lutte au sein d’une industrie en limitant ses « stratagèmes étranges » et mensonges purs et simples, et avec plus de pudeur, plus de consensus. Dans l’espoir de façonner non seulement la façon dont les corps sont filmés, mais aussi la façon dont nous, en tant que société, les voyons. Aussi dans ce programme : SPLIT/ ÉPISODES 1 + 2 IRIS BREY | FRANCE | 2023 | 37 MIN | VOF STA Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

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Si je meurs, ce sera de joie (If I die, It'll be of Joy)[Focus France]80 minutes

À travers le parcours de trois aîné·e·s LGBTQ+ qui refusent d’être invisibles, Alexis Taillant donne une voix à cet âge qu’on dit d’or dans ce documentaire aussi subversif que doux. Un film plus révolutionnaire qu’il n’en a l’air. « Je suis vieille et je vous encule » chante l’iconoclaste Brigitte Fontaine dans une de ses chansons qui donne son titre à ce documentaire subversif et doux. Le ton est donné par le cinéaste, qui suit quelques vieux et vieilles LGBTQ+, entre leur quotidien, leur militantisme, leurs sexualités, leurs angoisses, mais aussi leur colère face à une société qui les rend invisibles, y compris à leurs propres yeux. Certains sont en couple et craignent la mort, d’autres souffrent de solitude et rêvent d’un monde plus juste mais en acceptant de participer à ce film aux images soignées et évocatrices, ils témoignent de la vitalité et de la diversité de cet âge où on n’a plus grand-chose à perdre. Comme Micheline, octogénaire révoltée qui rêve d’orgasmes, Yves qui cherche la tendresse comme il peut ou Francis, séropositif depuis 40 ans et fondateur de l’organisme Grey Pride.

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Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.

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Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara[ZEITGEIST]99 minutes

Après qu’on lui ait volé son identité, Tegan Quin (du groupe Tegan and Sara) se retrouve au cœur d’une arnaque qui dure depuis plus de 15 ans. En enquêtant, elle raconte pour la première fois comment elle a été prise au piège d'une culture de fans toxique qui révèle le côté obscur de la célébrité. Tegan and Sara, l'un des groupes de rock indépendant queer les plus influents de leur génération, a passé sa carrière à cultiver une base de fans inclusive et passionnée à travers le monde entier. D’abord séduit·es par l’intimité des paroles du duo, les fans ont formé une communauté où iels pouvaient être ouvertement queer alors que peu de groupes de l’époque s’affichaient fièrement LGBTQ+ ou comme des alliés de la communauté. Le monde de Tegan and Sara bascule toutefois en 2011 alors que les données personnelles de Tegan se retrouvent piratées et utilisées à mauvais escient pour piéger les membres de sa communauté. À l’aide des témoignages de Tegan et de ses fans floué·es, des nombreux échanges entre la fausse Tegan et ses victimes, et des vidéos d’archive filmées dans les coulisses du groupe, ce documentaire est à la fois un film de suspense, une aventure, un polar et un voyage personnel et intime.

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Flashback[MADE AU CANADA]90 minutes

La redécouverte d’une enseigne lumineuse nous transporte au temps où le disco était roi et où le club Flashback à Edmonton était « le Studio 54 des Prairies ». Au fil des années de descentes policières violentes et de l’avancée du SIDA à une vitesse foudroyante, le club et ses membres nourrissaient un réel oasis de générosité avant-gardiste. Créé et raconté par le professeur et auteur Montréalais Matthey Hays, Flashback est une prise de vue in-situ d’un creuset nocturne situé dans le « lieu le plus Biblique du Canada » qui a su en défier les attentes et devenir célèbre à l’international. Albertan John Reid, interdit d’entrée au Club 70 car il n’était pas assez gay, s’est efforcé de créer son propre espace, celui-ci accueillant, et à tiers égaux : une discothèque, un magasin de vinyl, un centre communautaire. Ici, la jeunesse queer s’épanouit et Gretzky et Sarah McLachlan y font la fête. Tourbillonnez au son de la voix envoûtante de D’orjay et déhanchez-vous avec celleux qui étaient là, à travers des nuages de parfums et de poppers tout en obtenant une introduction fascinante sur la façon dont les concepteurs du club ont calibré la musique disco pour une piste dansante sur mesure. Même lorsque Flashback a finalement perdu de son exubérance joyeuse au cours de l’épidémie du SIDA, il a permis beaucoup : un soulagement au sein d’un tourbillon et une conscience sociale pour les combats à venir.

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Y'a une étoile (PROJECTION GRATUITE)[SÉRIES I+N x FMC / CMF]71 minutes

ENTRÉE GRATUITE AU CINÉMA // PROJECTION GRATUITE ! conversation avec Julien Cadieux à 18h15 POUR LES VISIONNEMENTS ENLIGNE GRATUIT, faites une demande à information@image-nation.org - un code vous sera envoyé. Merci ! // Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

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La Révolution des Coordinateurs d'Intimité (Sex Is Comedy)[Focus France]55 minutes

La coordination de l’intimité est-elle une censure sur un tournage ? Est-ce que ça tue la magie ? En France, où disposer d'un·e coordinateur·rice d'intimité est l'exception, Paloma Garcia Martens aide les créateur·rice·s à privilégier le processus autant que le résultat. Ensemble, luttant pour un contenu féministe où « les corps, le souffle, le toucher » mènent à la connexion et non à l'exploitation. Les scènes d’intimité sont une cascade comme une autre, susceptibles de présenter de grands dangers et des dommages durables. Mais la coordination de l'intimité nécessite des heures précieuses, et même celleux à bord peuvent se sentir mis à l'épreuve par le processus. Le documentaire d'Edith Chapin est un portrait approfondi de la profession, mettant en vedette un large éventail de femmes de l'industrie de la télévision et du cinéma, depuis la réalisatrice et les actrices de la série queer Split à Paris, qui présente une scène d'éjaculation féminine particulièrement inédite, jusqu'aux coordinateur·rice·s d’intimité de Sex Education et Bridgerton à Londres. Ces femmes s’écoutent et débattent entre elles sur ce qui se transforme grâce à leur influence et sur ce qui évolue beaucoup trop lentement. Mener cette lutte au sein d’une industrie en limitant ses « stratagèmes étranges » et mensonges purs et simples, et avec plus de pudeur, plus de consensus. Dans l’espoir de façonner non seulement la façon dont les corps sont filmés, mais aussi la façon dont nous, en tant que société, les voyons. Aussi dans ce programme : SPLIT/ ÉPISODES 1 + 2 IRIS BREY | FRANCE | 2023 | 37 MIN | VOF STA Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

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Si je meurs, ce sera de joie (If I die, It'll be of Joy)[Focus France]80 minutes

À travers le parcours de trois aîné·e·s LGBTQ+ qui refusent d’être invisibles, Alexis Taillant donne une voix à cet âge qu’on dit d’or dans ce documentaire aussi subversif que doux. Un film plus révolutionnaire qu’il n’en a l’air. « Je suis vieille et je vous encule » chante l’iconoclaste Brigitte Fontaine dans une de ses chansons qui donne son titre à ce documentaire subversif et doux. Le ton est donné par le cinéaste, qui suit quelques vieux et vieilles LGBTQ+, entre leur quotidien, leur militantisme, leurs sexualités, leurs angoisses, mais aussi leur colère face à une société qui les rend invisibles, y compris à leurs propres yeux. Certains sont en couple et craignent la mort, d’autres souffrent de solitude et rêvent d’un monde plus juste mais en acceptant de participer à ce film aux images soignées et évocatrices, ils témoignent de la vitalité et de la diversité de cet âge où on n’a plus grand-chose à perdre. Comme Micheline, octogénaire révoltée qui rêve d’orgasmes, Yves qui cherche la tendresse comme il peut ou Francis, séropositif depuis 40 ans et fondateur de l’organisme Grey Pride.

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Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.