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AVRIL BESSON | FRANCE | 2023 | 20 MIN | VOF STA

AVRIL BESSON | FRANCE | 2023 | 20 MIN | VOF STA

ONLINECourt métrageFocus FranceCOMPÉTITION

Synopsis

Ce matin, Marina a un rendez-vous avec Charlie pour lui vendre un matelas. Ce soir, elle annulera son avion pour la Réunion. Mais ça, iels ne le savent pas encore.

bio cinéaste

Après un baccalauréat scientifique, une classe préparatoire littéraire et une formation au CELSA, elle rejoint le département de montage de La Fémis en 2009. Elle y monte de nombreux films, sélectionnés dans des festivals internationaux. A l'écriture, elle aborde aussi bien la comédie que le documentaire, réalisant plusieurs courts métrages qu'elle considère comme des expérimentations. Le projet de long métrage de Besson, Les Matins Merveilleux, met en scène des actrices de Queen Size.

production

Bastien Daret, Arthur Goisset, Robin Robles

scénario

Avril Besson

cinématographie

Julia Mingo

interprétation

  • India Hair
  • Raya Martigny
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joue aussi avec

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Frappé par la « fièvre des archives », un Iranien-Américain gay et trans part à la recherche des origines de son désir. Dans ce documentaire hybride, il entre en contact avec son transcêtre pionnier Lou Sullivan, les expériences contemporaines d’autres hommes queers, et l’érotisme de son propre corps. Avec l’aide d’un·e jeune archiviste non-binaire (Theo Germain), un homme trans âgé (Aden Hakimi) nommé Ahmad se plonge dans les archives LGBTQ+ de Chicago et dans les bains publics de Boystown pour explorer son désir homosexuel. Il apprend - comme nous, à travers de vrais entretiens et l’histoire des raids de police et des actions militantes radicales qui se glissent dans le scénario fictif du film - qu’il n’y a pas de réponse unique. Il y a autant de points de vues qu’il y a d’interviewé·es. Des images d’archives de Lou Sullivan, qui s’identifiait ouvertement comme trans et gay dans les années 1970, rappellent que ces conversations ne sont pas nouvelles : elles continuent à être nécessaires, parce qu’elles (re)connectent les hommes gays et trans à eux-mêmes ainsi qu’à leur communauté. Dans ce film à la fois joyeux et émouvant, Jules Rosskam s’attache à célébrer la disparition de labels rigides lorsqu’il s’agit de raconter sa propre sexualité.

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Tourné sur 21 ans, ce film passionnant retrace le parcours d’Amichai Lau-Lavie, rabbin gay, drag-queen, père biologique des trois enfants d’un couple de femmes et défenseur d’un judaïsme farouchement inclusif. Un parcours qui force l’admiration. Descendant d’une lignée de 38 rabbins, dont son père survivant de la Shoah, Amichai Lau-Lavie, a su très jeune qu’il était profondément spirituel et aussi homosexuel. À la fin des années 90, il quitte sa famille et part vivre à New-York. Dès lors, il se battra pour réconcilier sa foi, sa créativité et son humanisme, créant une drag juive transgressive mais aussi Lab/Shul, une congrégation non-confessionnelle ouverte à tous, luttant pour les mariages inter-religieux et les droits LGBTQ+, mais aussi ceux des Israéliens et des Palestiniens, avant de devenir un rabbin conservateur pour, dit-il, changer le système de l’intérieur. Véritable force de la nature, ce personnage hors-normes n’est pas sans zones d’ombres et Sandi DuBowski (Trembling Before G-d) les montre tout autant que cette lumière qui, au fil des décennies, a mené la vie de cet homme décidé à n’abdiquer aucune des facettes qui le compose.

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Le premier long métrage ambitieux d’Alexis Langlois est un drame musical fantasmagorique. Une histoire qui explore la façon dont la célébrité transforme et se transforme en suivant le parcours d'une icône pop à la Britney des années 2000, de son amant·e punk secret·ète et d'un·e fan obsessionnel·le envahissant·e, au cœur d’une célébrité aux conséquences chaotiques. Lorsque l'industrie pop offre à Mimi Madamour (Louiza Aura) la gloire, à la suite de sa victoire des Starlettes en herbe, l’artiste sensationnel·le underground Billie Kohler (Gio Ventura) se sent mise de côté par sa petite amie. Selon les mots de la personne déjantée en tête du fanclub de Mimi Army, Steevyshady (l'influenceuse Bilal Hassani aux airs d’un Perez Hilton sous acide), c'est « l'histoire d'amour qui a secoué la pop française ». Une controverse en spirale qui oppose la pop au punk, les adoré·es de l’industrie pailletée aux « filles gonflées ». Les reines du drame a l’élan des comédies musicales classiques mêlé au côté irrévérencieux d'Hedwig et au romantisme tragique éblouissant et exubérant du Romeo + Juliette de Baz Luhrmann tout en se déroulant joyeusement comme les œufs de Pâques de la culture pop. On y trouve des transformations physiques du niveau de Madonna, Catwoman de l'ère de Batman Returns, des manigances de Drag Race et de nombreux clins d'œil à la légendaire Miss Britney Spears - tout le monde est là, avec une trame sonore fabriquée avec amour à la Yelle. Un véritable classique culte en devenir.

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Langue étrangère[Focus France]101 minutes

En arrivant en Allemagne chez sa correspondante Lena, Fanny semble être de trop dans cette maison. Lena, au caractère pointu et intimidant, face au malaise et à la timidité de Lena décide tout de même de faire visiter sa ville et ses endroits de prédilections à Fanny. Petit à petit, des liens se tissent. Des sentiments forts s’immiscent dans la vie des deux jeunes filles, qui doivent chacune faire face à des figures parentales bancales. Entre secrets, champignons enrobés de chocolat, expérimentations sexuelles, affiliations aux mouvements de protestation Antifa et Black Bloc : chaque tentative de connexion devient plus audacieuse que la précédente, leur « amitié franco-allemande » reflétant les affrontements houleux de notre époque. Sur fond de toile allemand, c’est Fanny qui s’exprime, mais à Paris, Lena prend toute sa place. Langue étrangère nous plonge au cœur d’un moment crucial dans la vie de ces deux jeunes qui tentent d’exister au-delà d’elles-mêmes, de trouver un refuge, de tout exploser, de révolutionner et de hurler, tout en s’efforçant de garder l’apparence et un semblant de raison. 220 words

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Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

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Miséricorde[Focus France]102 minutes

Jérémie est de retour dans son village natal pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Invité à s’installer quelques jours chez la veuve du défunt, il est rapidement confronté aux inquiétudes et menaces d’un ami d’enfance et aux intentions étranges de l’abbé du village. Lorsqu’un voisin disparaît brutalement, le séjour de Jérémie prend une tournure inattendue… À partir du retour d’un enfant prodigue dans son village natal, Alain Garaudie tisse un surprenant thriller rural, riche en suspense et en revirements inattendus, saupoudré d’humour noir qui lui donne un ton unique dans le cinéma français. Parti depuis 10 ans de son village natal, Jérémie y revient pour les funérailles de son ancien patron, boulanger. Il reste quelques jours chez la veuve, qui l’accueille à bras ouverts, et entre en conflit avec son fils, Vincent, jaloux de l’attention que sa mère lui porte. Jérémie erre dans la forêt, se saoule avec un ami d’enfance, tandis que le curé du village croise son chemin trop souvent pour que ça ne soit pas suspect. Difficile de dévoiler les éléments gays de cette histoire sans vendre la mèche. Avec ce film jalonné de revirements, Alain Guiraudie aborde de front le thriller existentiel. Miséricorde commence comme une chronique rurale et, peu à peu, avec beaucoup de finesse, le suspense et le malaise s’installent, le tout saupoudré d’humour très noir. Un septième long métrage surprenant, qui confirme l’univers et le ton uniques de ce cinéaste révélé par L’inconnu du lac, présenté à I+N26, 2013.

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Sebastian[COMPÉTITION]111 minutes

À Londres, un écrivain en herbe devient escorte autant pour payer les factures que vivre des expériences érotiques et nourrir le roman qu’il est en train d’écrire. Le portrait délicat, nuancé et frontal d’un travailleur du sexe à l’ère numérique. Sept ans après le superbe A Moment in the Reeds (I+N31, 2018), le regard de Mikko Mäkelä s’attarde sur une réalité bien spécifique mais explorée avec une telle sensibilité et telle une précision qu’elle en devient universelle. Ce boy next door plus complexe qu’il n’en a l’air cherche à découvrir qui il est, autant dans l’écriture que dans le sexe tarifé, qu’il aborde avec appétit, bienveillance et la honte qu’il a d’en avoir honte. Collant sa caméra au plus près du visage et du corps de son anti-héros, le cinéaste prend le temps de dérouler son parcours initiatique entre douceur et crudité, sans raccourcis et sans temps morts. Tout le film repose sur les épaules du jeune acteur queer Ruaridh Mollica, qui conjugue charisme à l’écran et profondeur de jeu. Le portrait touchant et sans fard d’un Candide du 21e siècle.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

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