Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Sweet Angel Baby

Sweet Angel Baby

MELANIE OATES | CANADA | 2024 | 96 MIN | VOA STF

MELANIE OATES | CANADA | 2024 | 96 MIN | VOA STF

Long métrageZEITGEISTMADE AU CANADACOMPÉTITION

Présenté par

Synopsis

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

Bande annonce

bio cinéaste

Melanie Oates est une scénariste, réalisatrice, productrice et costumière canadienne basée à St John’s. Elle a réalisé plusieurs courts métrages ainsi que la série The Manor (2016). Son premier long métrage Body and Bones a été réalisé en 2019. Elle a ensuite été résidente au Lab des cinéastes du TIFF en 2022. Sweet Angel Baby est son dernier film.

production

Chris Hatcher, Matt Power, and Melanie Oates

scénario

Melanie Oates

cinématographie

Christopher Mabley

interprétation

  • Michaela Kurimsky
  • Elle-Máijá Tailfeathers
  • and Peter Mooney
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Téléfilm Canada

vous pourriez aussi aimer

PosterDocumentaire
Made au Canada IconCompetition Icon
Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

PosterLong métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

PosterLong métragevirtual exclusive
Light Light Light (EN)[ZEITGEIST]89 minutes

VO FINLANDAISE • ST ANGLAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.