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Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara

Fanatical: The Catfishing of Tegan and Sara

ERIN LEE CARR | ÉTATS-UNIS | 2024 | 99 MIN | VOA

ERIN LEE CARR | ÉTATS-UNIS | 2024 | 99 MIN | VOA

DocumentaireZEITGEIST

Synopsis

Après qu’on lui ait volé son identité, Tegan Quin (du groupe Tegan and Sara) se retrouve au cœur d’une arnaque qui dure depuis plus de 15 ans. En enquêtant, elle raconte pour la première fois comment elle a été prise au piège d'une culture de fans toxique qui révèle le côté obscur de la célébrité. Tegan and Sara, l'un des groupes de rock indépendant queer les plus influents de leur génération, a passé sa carrière à cultiver une base de fans inclusive et passionnée à travers le monde entier. D’abord séduit·es par l’intimité des paroles du duo, les fans ont formé une communauté où iels pouvaient être ouvertement queer alors que peu de groupes de l’époque s’affichaient fièrement LGBTQ+ ou comme des alliés de la communauté. Le monde de Tegan and Sara bascule toutefois en 2011 alors que les données personnelles de Tegan se retrouvent piratées et utilisées à mauvais escient pour piéger les membres de sa communauté. À l’aide des témoignages de Tegan et de ses fans floué·es, des nombreux échanges entre la fausse Tegan et ses victimes, et des vidéos d’archive filmées dans les coulisses du groupe, ce documentaire est à la fois un film de suspense, une aventure, un polar et un voyage personnel et intime.

Bande annonce

bio cinéaste

Erin Lee Carr est une cinéaste connue pour explorer la justice criminelle, la féminité et la viralité. Elle a été nommée deux fois aux Emmy. Erin a récemment signé un contrat avec HBO pour un projet non scripté, et un contrat avec Universal pour un projet scripté.

production

Erin Lee Carr, Elyssa Hess, Jenny Eliscu

cinématographie

Ava Benjamin Shorr

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Langue étrangère[Focus France]101 minutes

En arrivant en Allemagne chez sa correspondante Lena, Fanny semble être de trop dans cette maison. Lena, au caractère pointu et intimidant, face au malaise et à la timidité de Lena décide tout de même de faire visiter sa ville et ses endroits de prédilections à Fanny. Petit à petit, des liens se tissent. Des sentiments forts s’immiscent dans la vie des deux jeunes filles, qui doivent chacune faire face à des figures parentales bancales. Entre secrets, champignons enrobés de chocolat, expérimentations sexuelles, affiliations aux mouvements de protestation Antifa et Black Bloc : chaque tentative de connexion devient plus audacieuse que la précédente, leur « amitié franco-allemande » reflétant les affrontements houleux de notre époque. Sur fond de toile allemand, c’est Fanny qui s’exprime, mais à Paris, Lena prend toute sa place. Langue étrangère nous plonge au cœur d’un moment crucial dans la vie de ces deux jeunes qui tentent d’exister au-delà d’elles-mêmes, de trouver un refuge, de tout exploser, de révolutionner et de hurler, tout en s’efforçant de garder l’apparence et un semblant de raison. 220 words

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Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Light Light Light (EN)[ZEITGEIST]89 minutes

VO FINLANDAISE • ST ANGLAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.

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Y'a une étoile (PROJECTION GRATUITE)[SÉRIES I+N x FMC / CMF]71 minutes

ENTRÉE GRATUITE AU CINÉMA // PROJECTION GRATUITE ! conversation avec Julien Cadieux à 18h15 POUR LES VISIONNEMENTS ENLIGNE GRATUIT, faites une demande à information@image-nation.org - un code vous sera envoyé. Merci ! // Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

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C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

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Sweet Angel Baby[COMPÉTITION]96 minutes

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.