Image+Nation
Accueil
PARTICIPEZ

Logo

Infolettre

Abonnez-vous à notre infolettre pour être informé⸱e de nos activités à venir, des nouvelles de l'industrie, des évènements culturels queers et locaux, et découvrir nos archives.

Mission

image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

FAQNOUS CONTACTER
FacebookInstagramYouTubeLetterboxdBlueskyLinkedIn
@2025 image+nation. Tous droits réservésNotre politique de confidentialité
site web parkrapka studio
Baby (FR)

Baby (FR)

MARCELO CAETANO | BRÉSIL | 2024 | 107 MIN | VO PORTUGAISE STF

MARCELO CAETANO | BRÉSIL | 2024 | 107 MIN | VO PORTUGAISE STF

Long métrageCOMPÉTITION

Présenté par

Fugues

Synopsis

VO PORTUGAISE • ST FRANÇAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

Bande annonce

bio cinéaste

Marcelo Caetano est né dans l’état du Minas Gerais mais habite maintenant à São Paulo. Il a notamment réalisé le film Body Electric (première à Rotterdam en 2017), les séries télévisées Hit Parade et Noticias Populares, diffusées sur Canal Brasil. Il a également travaillé sur d’autres projets comme assistant réalisateur et producteur de casting. En 2009, Marcelo cofonde Desbun Filmes.

production

Stienette Bosklopper, Marcelo Caetano, Juliette Lepoutre, Ivan Melo, Pierre Menahem, Ana Rabelo, Maarten Swart, Beto Tibiriça

scénario

Marcelo Caetano, Gabriel Domingues

cinématographie

Joana Luz, Pedro Sotero

interprétation

  • João Pedro Mariano
  • Ricardo Teodoro
  • Ana Flavia Cavalcanti
  • Bruna Linzmeyer
  • Luiz Bertazzo
  • Marcela Varzea
  • Patrick Coelho
  • Kyra Reis
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Fugues

vous pourriez aussi aimer

PosterCourt métrage
Competition Icon
EKG[COMPÉTITION]16 minutes

Hao Ling, un docteur urgentiste asiatique-américain, n’arrive pas à se débarrasser de sa peur d’avoir détruit sa relation avec son père à cause de son coming out. Lorsqu’un patient lui fait découvrir la scène des soirées gaysian, Hao parvient à se reconnecter à ses émotions et décide de faire le nécessaire pour renouer avec son père, tout en apprenant une importante leçon sur les relations humaines.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Sweet Angel Baby[COMPÉTITION]96 minutes

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Dreams of Sunlight Through Trees[COMPÉTITION]16 minutes

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

PosterLong métrage
Competition Icon
Thereafter (Después)[COMPÉTITION]97 minutes

Jorge est beau et ténébreux. Sa jeune mère et meilleure amie Carmen l’aime et c’est tout ce qui compte pour elle. Lorsqu’il meurt soudainement, elle est affligée de chagrin. Au fil du deuil, elle apprend que son fils avait deux amant·e·s (une fille et un garçon), qu’il a coupé les liens avec elleux sans raison et que ce n’était pas le seul secret de Jorge. Peut-être que sa mort était plus qu’une simple noyade ? Carmen (Ludwika Paleta), désemparée, refuse tout réconfort suite au choc de la mort de Jorge. Malgré ses protestations, son frère (Darío Rocas) parvient à lui apporter un soutien qui lui permettra de se raccrocher au réel. Son regard toujours dans un vide colossal où seule la musique semble exister et lui permettre de respirer, elle se voit forcée de creuser pour comprendre ce qui est arrivé à son fils. Elle apprend par son ex (Luis Velazquez) et père de Jorge (Nicolás Haza), qu’il semblait déprimé dernièrement. Vraiment ? Pourquoi ? Au cours de sa quête, Carmen rencontrera la petite amie abandonnée de Jorge (Adriana Palafox) et son petit ami aussi, un amoureux transi (Alan Oliva). Mais elle se réconciliera surtout à travers sa peine avec sa plus grande passion : la composition musicale dont nous sommes enveloppé·e·s tout au long de l’ouvrage. Dans ce film larmoyant savamment conçu, la scénariste-réalisatrice Sofía Gómez-Córdova utilise un mélange de flashbacks fluides et des vidéos personnelles d’un passé familial aux allures heureuses pour dépeindre ses personnages. La performance époustouflante de Ludwika Paleta ajoute une dimension extrêmement réaliste au personnage de Carmen qui continuera d’exister une fois les crédits terminés.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Heartbreak[COMPÉTITION]26 minutes

Albert et Sixten se marient. Aujourd’hui. Le seul problème est que s’ils étaient complètement honnêtes l’un avec l’autre, ils ne devraient même plus être en couple.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Queen Size[Focus France]20 minutes

Ce matin, Marina a un rendez-vous avec Charlie pour lui vendre un matelas. Ce soir, elle annulera son avion pour la Réunion. Mais ça, iels ne le savent pas encore.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutes

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

PosterCourt métrage
Queerment Québec IconCompetition Icon
Le flou des arbres -The Blurring of Trees[COMPÉTITION]11 minutes

Deux jeunes femmes sont incarcérées dans une forêt sécurisée du Nord québécois et sont soumises à des travaux de reboisement forcé. Confrontées à l’instrumentalisation de leur corps et à un contrôle insidieux de ce dernier, elles profitent du peu d’espace de liberté qu’elles arrivent à créer avec l’aide d’une agente carcérale particulièrement empathique à leur égard.

PosterLong métrage
Competition Icon
Baby (EN)[COMPÉTITION]107 minutes

VO PORTUGAISE • ST ANGLAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (EN)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST ANGLAIS | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.

PosterCourt métrage
Competition Icon
EKG[COMPÉTITION]16 minutes

Hao Ling, un docteur urgentiste asiatique-américain, n’arrive pas à se débarrasser de sa peur d’avoir détruit sa relation avec son père à cause de son coming out. Lorsqu’un patient lui fait découvrir la scène des soirées gaysian, Hao parvient à se reconnecter à ses émotions et décide de faire le nécessaire pour renouer avec son père, tout en apprenant une importante leçon sur les relations humaines.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Sweet Angel Baby[COMPÉTITION]96 minutes

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Dreams of Sunlight Through Trees[COMPÉTITION]16 minutes

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

PosterLong métrage
Competition Icon
Thereafter (Después)[COMPÉTITION]97 minutes

Jorge est beau et ténébreux. Sa jeune mère et meilleure amie Carmen l’aime et c’est tout ce qui compte pour elle. Lorsqu’il meurt soudainement, elle est affligée de chagrin. Au fil du deuil, elle apprend que son fils avait deux amant·e·s (une fille et un garçon), qu’il a coupé les liens avec elleux sans raison et que ce n’était pas le seul secret de Jorge. Peut-être que sa mort était plus qu’une simple noyade ? Carmen (Ludwika Paleta), désemparée, refuse tout réconfort suite au choc de la mort de Jorge. Malgré ses protestations, son frère (Darío Rocas) parvient à lui apporter un soutien qui lui permettra de se raccrocher au réel. Son regard toujours dans un vide colossal où seule la musique semble exister et lui permettre de respirer, elle se voit forcée de creuser pour comprendre ce qui est arrivé à son fils. Elle apprend par son ex (Luis Velazquez) et père de Jorge (Nicolás Haza), qu’il semblait déprimé dernièrement. Vraiment ? Pourquoi ? Au cours de sa quête, Carmen rencontrera la petite amie abandonnée de Jorge (Adriana Palafox) et son petit ami aussi, un amoureux transi (Alan Oliva). Mais elle se réconciliera surtout à travers sa peine avec sa plus grande passion : la composition musicale dont nous sommes enveloppé·e·s tout au long de l’ouvrage. Dans ce film larmoyant savamment conçu, la scénariste-réalisatrice Sofía Gómez-Córdova utilise un mélange de flashbacks fluides et des vidéos personnelles d’un passé familial aux allures heureuses pour dépeindre ses personnages. La performance époustouflante de Ludwika Paleta ajoute une dimension extrêmement réaliste au personnage de Carmen qui continuera d’exister une fois les crédits terminés.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Heartbreak[COMPÉTITION]26 minutes

Albert et Sixten se marient. Aujourd’hui. Le seul problème est que s’ils étaient complètement honnêtes l’un avec l’autre, ils ne devraient même plus être en couple.

PosterCourt métrage
Competition Icon
Queen Size[Focus France]20 minutes

Ce matin, Marina a un rendez-vous avec Charlie pour lui vendre un matelas. Ce soir, elle annulera son avion pour la Réunion. Mais ça, iels ne le savent pas encore.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutes

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

PosterCourt métrage
Queerment Québec IconCompetition Icon
Le flou des arbres -The Blurring of Trees[COMPÉTITION]11 minutes

Deux jeunes femmes sont incarcérées dans une forêt sécurisée du Nord québécois et sont soumises à des travaux de reboisement forcé. Confrontées à l’instrumentalisation de leur corps et à un contrôle insidieux de ce dernier, elles profitent du peu d’espace de liberté qu’elles arrivent à créer avec l’aide d’une agente carcérale particulièrement empathique à leur égard.

PosterLong métrage
Competition Icon
Baby (EN)[COMPÉTITION]107 minutes

VO PORTUGAISE • ST ANGLAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (EN)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST ANGLAIS | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.