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Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Woman Dress

Woman Dress

THEO JEAN CUTHAND | CANADA | 2019 | 6 MIN | VOA

THEO JEAN CUTHAND | CANADA | 2019 | 6 MIN | VOA

ONLINECourt métrageVoix autochtones

Synopsis

Avant la colonisation européenne, une personne bispirituelle qu’on appelait Woman Dress sillonnait les Prairies, recueillant et racontant des récits. Le film s’appuie sur des images d’archives et sur des reconstitutions historiques pour nous transmettre cette histoire issue de la tradition orale de la famille Cuthand.

bio cinéaste

Theo Jean Cuthand est né à Regina, Saskatchewan, Canada, en 1978, et a grandi à Saskatoon. Depuis 1995, il réalise de courtes vidéos et films narratifs expérimentaux sur la sexualité, la folie, l'identité et l'amour queer, ainsi que sur l'indigénéité, qui ont été présentés dans des festivals internationaux.

production

Justine Pimlott

scénario

Theo Jean Cuthand

interprétation

  • Kiley May
  • Theo Jean Cuthand
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Nanekawâsis[Voix autochtones]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.