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Under the Influencer

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BRYN WOZNICKI + LAUREN NEAL | ÉTATS-UNIS | 2023 | 102 MIN | VOA

BRYN WOZNICKI + LAUREN NEAL | ÉTATS-UNIS | 2023 | 102 MIN | VOA

Long métrageZEITGEIST

Présenté par

Fantasia

Synopsis

Une jeune artiste queer, douée et fragile, et une mentor dans le placard, aguerrie et manipulatrice. Jusqu’où iront ces deux femmes qui s’attirent et se repoussent ? Un long métrage habile, au croisement du film d’art et du thriller, dans un milieu où tous les coups sont permis. Lex, une jeune artiste queer, talentueuse mais se débattant avec une santé mentale fragile, est prise en charge par Andrea, mentor d’expérience qui admire et encourage l’art digital de Lex mais qui manipule la jeune femme pour, dit-elle, inspirer sa création. Une relation trouble et potentiellement dangereuse, autant pour l’une que pour l’autre. Les deux réalisatrices mêlent habilement les thèmes du film d’art – le mystère de la création et l’appétit du marché ; la frontière, nourricière et destructrice, entre la folie et la réalité – et les codes du thriller sophistiqué : laquelle des deux protagonistes sera une vraie femme fatale ? Le tout teinté de thématiques queer qui renouvelle le genre. Dans le rôle de l’artiste tourmentée, Lauren Neal, également coréalisatrice, communique avec beaucoup de sensibilité les failles autant que les forces de son personnage.

Bande annonce

bio cinéaste

Lauren Neal est une actrice, réalisatrice et scénariste SAG-AFTRA originaire d'Aurora, Colorado, et récemment diplômée du département des arts du théâtre et de la performance de l'université Brown. Elle est actuellement candidate à un master en sciences dans le cadre du programme en ligne Data Science de l'université de Virginie, désireuse d'innover dans les méthodes permettant de combiner la réalisation de films avec la modélisation statistique et l'apprentissage automatique.

bio cinéaste

Bryn est une scénariste/réalisatrice/actrice qui a écrit son premier scénario à l’âge de 8 ans. Elle utilisait la caméra de son père pour filmer des sketches comiques et des vidéos en stop motion où ses Barbies se battaient avec les armes de Cluedo. Elle a un penchant pour les histoires avec des personnages féminins à la fois forts et complexes, les comédies noires et les thématiques queers - préférablement les trois ! Elle réalise des films depuis 2009 et a une douzaine de projet à son actif. Under the Influencer a fait partie du programme QueerScreen’s Goes to Cannes. Bryn travaille actuellement à la production d’un documentaire sur son expérience dans l’Industrie de l’Ado Perturbée.

production

Jill Bennett, Katie Hall

scénario

Jill Bennett, Skye Emerson, Lauren Neal

cinématographie

Rachel Rowan Hastings

interprétation

  • Lauren Neal
  • Erin Matthews
  • Joy Sunday
  • Pam Trotter
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PARTNERS

Fantasia

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VO FINLANDAISE • ST ANGLAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.

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Les reines du drame (Queens of Drama)[Focus France]104 minutes

Le premier long métrage ambitieux d’Alexis Langlois est un drame musical fantasmagorique. Une histoire qui explore la façon dont la célébrité transforme et se transforme en suivant le parcours d'une icône pop à la Britney des années 2000, de son amant·e punk secret·ète et d'un·e fan obsessionnel·le envahissant·e, au cœur d’une célébrité aux conséquences chaotiques. Lorsque l'industrie pop offre à Mimi Madamour (Louiza Aura) la gloire, à la suite de sa victoire des Starlettes en herbe, l’artiste sensationnel·le underground Billie Kohler (Gio Ventura) se sent mise de côté par sa petite amie. Selon les mots de la personne déjantée en tête du fanclub de Mimi Army, Steevyshady (l'influenceuse Bilal Hassani aux airs d’un Perez Hilton sous acide), c'est « l'histoire d'amour qui a secoué la pop française ». Une controverse en spirale qui oppose la pop au punk, les adoré·es de l’industrie pailletée aux « filles gonflées ». Les reines du drame a l’élan des comédies musicales classiques mêlé au côté irrévérencieux d'Hedwig et au romantisme tragique éblouissant et exubérant du Romeo + Juliette de Baz Luhrmann tout en se déroulant joyeusement comme les œufs de Pâques de la culture pop. On y trouve des transformations physiques du niveau de Madonna, Catwoman de l'ère de Batman Returns, des manigances de Drag Race et de nombreux clins d'œil à la légendaire Miss Britney Spears - tout le monde est là, avec une trame sonore fabriquée avec amour à la Yelle. Un véritable classique culte en devenir.

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Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.