Image+Nation
Accueil
PARTICIPEZ

Logo

Infolettre

Abonnez-vous à notre infolettre pour être informé⸱e de nos activités à venir, des nouvelles de l'industrie, des évènements culturels queers et locaux, et découvrir nos archives.

Mission

image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

FAQNOUS CONTACTER
FacebookInstagramYouTubeLetterboxdBlueskyLinkedIn
@2025 image+nation. Tous droits réservésNotre politique de confidentialité
site web parkrapka studio
The Queen of My Dreams

The Queen of My Dreams

FAWZIA MIRZA | CANADA | 2023 | 97 MIN | VOA + URDU STA

FAWZIA MIRZA | CANADA | 2023 | 97 MIN | VOA + URDU STA

Long métrageSÉRIES I+N x FMC / CMFMADE AU CANADACOMPÉTITION

Présenté par

Fonds des médias du CanadaTéléfilm Canada

Synopsis

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

Bande annonce

bio cinéaste

Fawzia Mirza (elle/iel) est a gagné le White House Champion of Change in Asian storytelling, et une ancienne élève du programme de l'Académie canadienne des femmes réalisatrices. Son premier long métrage, The Queen of My Dreams, tourné au Canada et au Pakistan, a été présenté en première mondiale au TIFF 2023, en première internationale au BFI London Film Festival et a été nominé pour le prix Jean-Marc Vallée Discovery de la Guilde canadienne des réalisateurs. Elle a cofondé et dirige Baby Daal Productions avec sa femme, la productrice Andria Wilson Mirza.

production

Jason Levangie, Marc Tetrault, Andria Wilson Mirza

scénario

Fawzia Mirza

cinématographie

Matt Irwin

interprétation

  • Amrit Kaur
  • Nimra Bucha
  • Hamza Haq
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Fonds des médias du CanadaTéléfilm Canada

vous pourriez aussi aimer

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (EN)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST ANGLAIS | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.

PosterLong métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
AI WW Fight in Florida[MADE AU CANADA]1 minutes

J'ai demandé à différentes intelligences artificielles de créer des images et des récits de Wonder Womxn noires qui se battent en Floride, voici quelques réponses. La suprématie blanche, le sexisme, l'homotransphobie se répandent partout et sont ancrés dans tout le web, où l'IA se nourrit. Jouons avec et reprenons le pouvoir.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Jesse[MADE AU CANADA]12 minutes

Un adolescent en passe de faire son coming out à son père imagine différents scénarios et les déroule mentalement en utilisant différents genres cinématographiques.

PosterLong métrage
Made au Canada Icon
Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutes

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Nous partirons[FOCUS ACADIE]8 minutes

Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
Hello Stranger[COMPÉTITION]16 minutes

Entre deux brassées de linge à la laverie du coin, Cooper partage l'histoire tumultueuse de son parcours de conversion de genre.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Dreams of Sunlight Through Trees[MADE AU CANADA]16 minutes

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (FR)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (EN)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST ANGLAIS | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.

PosterLong métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
AI WW Fight in Florida[MADE AU CANADA]1 minutes

J'ai demandé à différentes intelligences artificielles de créer des images et des récits de Wonder Womxn noires qui se battent en Floride, voici quelques réponses. La suprématie blanche, le sexisme, l'homotransphobie se répandent partout et sont ancrés dans tout le web, où l'IA se nourrit. Jouons avec et reprenons le pouvoir.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Jesse[MADE AU CANADA]12 minutes

Un adolescent en passe de faire son coming out à son père imagine différents scénarios et les déroule mentalement en utilisant différents genres cinématographiques.

PosterLong métrage
Made au Canada Icon
Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutes

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Nanekawâsis[COMPÉTITION]80 minutes

Le travail de l’artiste nêhiyaw (Cree) bispirituel George Littlechild a saisi la réalité des pensionnats autochtones des dizaines d’années avant que celle-ci n’imprègne la conscience collective canadienne. Survivant de la rafle des années 60, Littlechild utilise une technique « fantaisiste » et improvisée pour raconter son exubérance colorée et un traumatisme longtemps gardé pour soi. Le cinéaste Métis Conor McNally fait honneur à son voyage. Littlechild a reçu le nom de son arrière grand-père, nanekawâsis, à un Powwow en 2001. Le film éponyme incarne bien la signification de ce nom : « enfant rapide ». Alors que nous découvrons une enfance éparpillée par les familles d’accueil successives et l’émergence de Littlechild comme un artiste agile, le documentaire relie gracieusement le passé et le présent. Des images d’archives se fondent avec des interviews en 16mm d’un Littlechild âgé de 65 ans, toujours en évolution dans sa pratique artistique, transmettant encore son savoir sur ses ancêtres et l’esprit « Arc-en-ciel ». Tandis que son partenaire John Powell utilise l’art pour éviter d’avancer en roue libre, Littlechild utilise la peinture pour se libérer du poids de sa vie quotidienne, atteignant ainsi une transcendance éclairée qui le guérit autant que son public. Nanekawâsis commence et termine avec l’image d’un ciel coloré, révélant combien la clarté et la noirceur, l’attente et la réflection sont toutes des parties indispensables du cercle de la vie.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Nous partirons[FOCUS ACADIE]8 minutes

Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
Hello Stranger[COMPÉTITION]16 minutes

Entre deux brassées de linge à la laverie du coin, Cooper partage l'histoire tumultueuse de son parcours de conversion de genre.

PosterCourt métrage
Made au Canada Icon
Dreams of Sunlight Through Trees[MADE AU CANADA]16 minutes

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

PosterLong métrage
Competition Icon
Duino (FR)[COMPÉTITION]108 minutes

VO ESPAGNOLE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation | Vingt-cinq ans après avoir vécu un amour de jeunesse équivoque et douloureux, un cinéaste en fait un film pour tenter de comprendre ce qui le trouble encore. Un retour sur le passé tendre et cruellement émouvant. Adolescents pétris d’idéaux, Mati, un jeune Argentin timide, et Oscar, un flamboyant Suédois, se rencontrent dans un collège international en Italie. Ils forment très vite une paire d’inséparables, le premier étant amoureux du second, qui semble ignorer les sentiments qu’il éveille chez son ami. Lorsque Oscar est renvoyé chez ses parents, Mati est dévasté mais il retrouve l’objet de son désir quand sa famille l’invite pour Noël, l’accueillant comme un des leurs. Vingt-cinq ans plus tard, Mati tourne un film pour tenter de comprendre pourquoi cet amour de jeunesse le trouble encore autant. Coscénarisé et coréalisé par Juan Pablo di Pace, qui joue Mati adulte, Duino a des couleurs autobiographiques qui animent ce film tendre et cruel. Dans le rôle du jeune Mati, Santiago Madrussan a toute la sensibilité requise pour donner chair à cette histoire d’un premier amour qui marque à vie.