Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Sweet Angel Baby

Sweet Angel Baby

MELANIE OATES | CANADA | 2024 | 96 MIN | VOA STF

MELANIE OATES | CANADA | 2024 | 96 MIN | VOA STF

in cinemaLong métrageMADE AU CANADACOMPÉTITIONZEITGEIST

Présenté par

NOV 29 / 19:00UQAM | Salle de projection Jean-Claude Lauzon (J-S1430) 1400 rue Berri, Montréal QC H2L 2C4 et Entrée du métro Berri-UQAM

Synopsis

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

Bande annonce

bio cinéaste

Melanie Oates est une scénariste, réalisatrice, productrice et costumière canadienne basée à St John’s. Elle a réalisé plusieurs courts métrages ainsi que la série The Manor (2016). Son premier long métrage Body and Bones a été réalisé en 2019. Elle a ensuite été résidente au Lab des cinéastes du TIFF en 2022. Sweet Angel Baby est son dernier film.

production

Chris Hatcher, Matt Power, and Melanie Oates

scénario

Melanie Oates

cinématographie

Christopher Mabley

interprétation

  • Michaela Kurimsky
  • Elle-Máijá Tailfeathers
  • and Peter Mooney
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Téléfilm Canada

vous pourriez aussi aimer

PosterLong métragein cinema
Made au Canada Icon
Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutesNOV 22 / 19:00

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Light Light Light (FR)[ZEITGEIST]89 minutesNOV 30 / 17:00

VO FINLANDAISE • ST FRANÇAIS | 1986 dans un petit village de l’ouest finlandais. L’explosion de Tchernobyl vient tout juste de se produire et ses répercussions bouleversent Mariia. C’est alors que Mimi apparaît. L’été bientôt pointe le bout de son nez, et c’est aux cœurs de s’enivrer en essayant de ne rien briser. Sous les nuages rosés des radiations nucléaires, au fin fond d’une forêt, dans une maison délabrée, l’amour brille et illumine l’été de ces deux adolescentes en quête de sens. Malgré l’évidence de ce lien, tout n’est pas simple. Après leur premier baiser, Mariia enfourche son vélo un sourire radieux sur les lèvres au coucher du soleil. 20 ans plus tard, elle réapparaît, au même endroit dans la nuit noire, l’air brisé. Revenue pour s’occuper de sa mère en récidive d’un cancer, les rôles s’inversent, car Mariia doit faire face à son passé. Les souvenirs se bousculent au rythme de la pop des années 80. Chaque lieu lui rappelle son amour de jeunesse et nous revivons avec elle l’intensité des pensées, des questionnements, d’un amour naissant sans aucune limite intérieure ; sauf celle de ne pas assumer auprès d’une famille soudée, qui lutte contre le cancer de la mère. Light Light Light est un voyage visuel, auditif, quasi onirique durant lequel les subtilités de l’humanité ne cessent de s’empiler devant nous dans une douceur presque affolante. Ne pas ajouter d’histoires, ne pas compliquer le quotidien, tenir une promesse jusqu’au bout au dépens d’un amour, d’une autre vie et de sa propre vie.

PosterLong métragein cinema
Competition Icon
Thereafter (Después)[COMPÉTITION]97 minutesNOV 23 / 17:00

Jorge est beau et ténébreux. Sa jeune mère et meilleure amie Carmen l’aime et c’est tout ce qui compte pour elle. Lorsqu’il meurt soudainement, elle est affligée de chagrin. Au fil du deuil, elle apprend que son fils avait deux amant·e·s (une fille et un garçon), qu’il a coupé les liens avec elleux sans raison et que ce n’était pas le seul secret de Jorge. Peut-être que sa mort était plus qu’une simple noyade ? Carmen (Ludwika Paleta), désemparée, refuse tout réconfort suite au choc de la mort de Jorge. Malgré ses protestations, son frère (Darío Rocas) parvient à lui apporter un soutien qui lui permettra de se raccrocher au réel. Son regard toujours dans un vide colossal où seule la musique semble exister et lui permettre de respirer, elle se voit forcée de creuser pour comprendre ce qui est arrivé à son fils. Elle apprend par son ex (Luis Velazquez) et père de Jorge (Nicolás Haza), qu’il semblait déprimé dernièrement. Vraiment ? Pourquoi ? Au cours de sa quête, Carmen rencontrera la petite amie abandonnée de Jorge (Adriana Palafox) et son petit ami aussi, un amoureux transi (Alan Oliva). Mais elle se réconciliera surtout à travers sa peine avec sa plus grande passion : la composition musicale dont nous sommes enveloppé·e·s tout au long de l’ouvrage. Dans ce film larmoyant savamment conçu, la scénariste-réalisatrice Sofía Gómez-Córdova utilise un mélange de flashbacks fluides et des vidéos personnelles d’un passé familial aux allures heureuses pour dépeindre ses personnages. La performance époustouflante de Ludwika Paleta ajoute une dimension extrêmement réaliste au personnage de Carmen qui continuera d’exister une fois les crédits terminés.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutesNOV 30 / 19:00

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.