Long métrageReally Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutesZ, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts.
Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.