Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2025
30 NOV 2025Fin
Legacy of Joe Rose: Queer, Bars and Police Brutality

Legacy of Joe Rose: Queer, Bars and Police Brutality

LAMATHILDE | CANADA | 2023 | 4 MIN | VOA

LAMATHILDE | CANADA | 2023 | 4 MIN | VOA

ONLINECourt métrageQueerment QuébecMADE AU CANADACOMPÉTITION

Synopsis

Un court récit sur l’histoire des raids de polices dans les bars queer des années 70 à 2000, et la volonté des communautés LGBTQ+ à s’en défendre. Hommage à Joe Rose.

bio cinéaste

Mathilde Geromin aka lamathilde est une artiste de vidéo-performance-son, franco-canadienne qui vit et travaille à Montréal. Après des études de cinéma, une maîtrise en linguistique, lamathilde retourne à ses premières amours l’image et le son. Son travail porte sur l’identité à travers le genre et la sexualité.

production

lamathilde

scénario

lamathilde

cinématographie

lamathilde

interprétation

  • lamathilde
Image
Image

joue aussi avec

vous pourriez aussi aimer

PosterLong métragevirtual exclusive
Competition Icon
Out (EN)[ZEITGEIST]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada Icon
Lakeview[I+N Connexe]100 minutes

Six amies de longue date et une séduisante « nymphe », se rendent sur la côte pittoresque de la Nouvelle-Écosse pour assister à une soirée « Bon débarras » en l’honneur du divorce de Darcy. Au milieu de longues coulées de vin, des histoires enchevêtrées se heurtent de manière bruyante dans cette comédie noire nostalgique. Darcy (Lesley Smith) est enfin libérée de son mariage. Mais cela la place dans le collimateur de Dax (Hilary Adams), une séductrice nerveuse qui a l'habitude d'utiliser le sexe et sa carrière musicale comme un baume envoûtant. Ses autres amies sont là pour la guider, mais elles aussi sont aux prises de distractions majeures : Lucy (Jessica Marie Brown) la boit-sans-soif est sous le choc d'une rupture, Lauren (Nicole Steeves) n'est pas sereine face à l'œil vagabond de Phoebe (Faly Mevamanana), et les deux Julies (Stephanie Clarke, Kat McCormack), rayonnantes de leur grossesse mais figées au lit. Les activités usuelles sur le lac : la randonnée, la natation, et prendre trop d’ecstasy les rassemblent, tandis que le poids des bagages partagés menace de couler leur proverbial canot. La scénariste-réalisatrice Tara Thorne insuffle à Lakeview le mordant de son thriller de vengeance audacieux Compulsus (I+N35, 2022), ajoutant un humour saccadé alors qu'elle navigue habilement d’une crise à l'autre, dessinant les contours de l’alchimie active tout en souplesse d'une véritable amitié.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutes

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

PosterLong métrage
Competition Icon
Thereafter (Después)[COMPÉTITION]97 minutes

Jorge est beau et ténébreux. Sa jeune mère et meilleure amie Carmen l’aime et c’est tout ce qui compte pour elle. Lorsqu’il meurt soudainement, elle est affligée de chagrin. Au fil du deuil, elle apprend que son fils avait deux amant·e·s (une fille et un garçon), qu’il a coupé les liens avec elleux sans raison et que ce n’était pas le seul secret de Jorge. Peut-être que sa mort était plus qu’une simple noyade ? Carmen (Ludwika Paleta), désemparée, refuse tout réconfort suite au choc de la mort de Jorge. Malgré ses protestations, son frère (Darío Rocas) parvient à lui apporter un soutien qui lui permettra de se raccrocher au réel. Son regard toujours dans un vide colossal où seule la musique semble exister et lui permettre de respirer, elle se voit forcée de creuser pour comprendre ce qui est arrivé à son fils. Elle apprend par son ex (Luis Velazquez) et père de Jorge (Nicolás Haza), qu’il semblait déprimé dernièrement. Vraiment ? Pourquoi ? Au cours de sa quête, Carmen rencontrera la petite amie abandonnée de Jorge (Adriana Palafox) et son petit ami aussi, un amoureux transi (Alan Oliva). Mais elle se réconciliera surtout à travers sa peine avec sa plus grande passion : la composition musicale dont nous sommes enveloppé·e·s tout au long de l’ouvrage. Dans ce film larmoyant savamment conçu, la scénariste-réalisatrice Sofía Gómez-Córdova utilise un mélange de flashbacks fluides et des vidéos personnelles d’un passé familial aux allures heureuses pour dépeindre ses personnages. La performance époustouflante de Ludwika Paleta ajoute une dimension extrêmement réaliste au personnage de Carmen qui continuera d’exister une fois les crédits terminés.