Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Lakeview

Lakeview

TARA THORNE | CANADA | 2024 | 100 MIN | VOA

TARA THORNE | CANADA | 2024 | 100 MIN | VOA

in cinemaLong métrageI+N ConnexeMADE AU CANADA

Présenté par

NOV 30 / 19:00UQAM | Salle de projection Jean-Claude Lauzon (J-S1430) 1564 rue Saint-Denis, Montréal QC H2X 3K2 (métro Berri-UQAM) ENTRÉE | fin de semaine · weekend | Métro Berri-UQAM et 1400 rue Berri, Montréal QC H2L 2C4

Synopsis

Six amies de longue date et une séduisante « nymphe », se rendent sur la côte pittoresque de la Nouvelle-Écosse pour assister à une soirée « Bon débarras » en l’honneur du divorce de Darcy. Au milieu de longues coulées de vin, des histoires enchevêtrées se heurtent de manière bruyante dans cette comédie noire nostalgique. Darcy (Lesley Smith) est enfin libérée de son mariage. Mais cela la place dans le collimateur de Dax (Hilary Adams), une séductrice nerveuse qui a l'habitude d'utiliser le sexe et sa carrière musicale comme un baume envoûtant. Ses autres amies sont là pour la guider, mais elles aussi sont aux prises de distractions majeures : Lucy (Jessica Marie Brown) la boit-sans-soif est sous le choc d'une rupture, Lauren (Nicole Steeves) n'est pas sereine face à l'œil vagabond de Phoebe (Faly Mevamanana), et les deux Julies (Stephanie Clarke, Kat McCormack), rayonnantes de leur grossesse mais figées au lit. Les activités usuelles sur le lac : la randonnée, la natation, et prendre trop d’ecstasy les rassemblent, tandis que le poids des bagages partagés menace de couler leur proverbial canot. La scénariste-réalisatrice Tara Thorne insuffle à Lakeview le mordant de son thriller de vengeance audacieux Compulsus (I+N35, 2022), ajoutant un humour saccadé alors qu'elle navigue habilement d’une crise à l'autre, dessinant les contours de l’alchimie active tout en souplesse d'une véritable amitié.

bio cinéaste

Tara (elle) est journaliste en Nouvelle-Écosse. Elle a passé 19 ans au sein du personnel du quotidien The Coast, 15 ans sur les ondes de CBC Radio dans trois villes des Maritimes. Son premier recueil d'essais, Low Road Forever, a été publié par Nimbus Publishing en 2022. Tara coordonne le Halifax Independent Filmmakers Festival pour l'Atlantic Filmmakers Cooperative et vit dans le nord d'Halifax avec ses chats Winston et Gertie.

production

Anne Bernier, Nicole Steeves

scénario

Tara Thorne

cinématographie

Chelsea Comeau

interprétation

  • Lesley Smith
  • Nicole Steeves
  • Kathryn McCormack
  • Jessica Marie Brown
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Téléfilm Canada

vous pourriez aussi aimer

PosterDocumentairein cinemavirtual exclusive
Made au Canada Icon
Flashback[MADE AU CANADA]90 minutesNOV 23 / 15:00

La redécouverte d’une enseigne lumineuse nous transporte au temps où le disco était roi et où le club Flashback à Edmonton était « le Studio 54 des Prairies ». Au fil des années de descentes policières violentes et de l’avancée du SIDA à une vitesse foudroyante, le club et ses membres nourrissaient un réel oasis de générosité avant-gardiste. Créé et raconté par le professeur et auteur Montréalais Matthey Hays, Flashback est une prise de vue in-situ d’un creuset nocturne situé dans le « lieu le plus Biblique du Canada » qui a su en défier les attentes et devenir célèbre à l’international. Albertan John Reid, interdit d’entrée au Club 70 car il n’était pas assez gay, s’est efforcé de créer son propre espace, celui-ci accueillant, et à tiers égaux : une discothèque, un magasin de vinyl, un centre communautaire. Ici, la jeunesse queer s’épanouit et Gretzky et Sarah McLachlan y font la fête. Tourbillonnez au son de la voix envoûtante de D’orjay et déhanchez-vous avec celleux qui étaient là, à travers des nuages de parfums et de poppers tout en obtenant une introduction fascinante sur la façon dont les concepteurs du club ont calibré la musique disco pour une piste dansante sur mesure. Même lorsque Flashback a finalement perdu de son exubérance joyeuse au cours de l’épidémie du SIDA, il a permis beaucoup : un soulagement au sein d’un tourbillon et une conscience sociale pour les combats à venir.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutesNOV 30 / 19:00

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

PosterLong métragein cinema
Made au Canada Icon
Really Happy Someday[MADE AU CANADA]99 minutesNOV 22 / 19:00

Z, artiste de théâtre musical transmasculin de Toronto, aspire au grand New York. La testostérone qu’il prend a cependant d’autres projets pour lui. Face à des pertes imprévisibles et au sentiment d'étrangeté de son corps changeant, Z tisse des liens qui révèlent que, parfois, nos endroits favoris sont ceux que nous n'avons pas encore découverts. Rencontrés au désormais disparu The Beaver, Z (co-scénariste/producteur Breton Lalama) et Danielle (Khadijah Roberts-Abdullah) sont séduits. Danielle le soutient alors qu'il vise la célébrité mais n'y parvient pas : il se voit forcé de devenir bartender au Squirly's, lieu emblématique de Toronto, après une audition ratée. Là, il est pris sous l’aile de son mignon et charismatique patron, Santi (Xavier Lopez), qui en sait beaucoup plus sur ce qu’il traverse que Z ne le pense. Bien que Z ne puisse plus atteindre les notes d’Éponine dans Les Misérables, avec l’aide de son coach vocal (Ali Garrison) et un objectif digne d’un « monde onirique », il parvient à retrouver une voix plus compatible. Et pendant que nous regardons Z se réinventer, nous voyons l'acteur Breton Lalama faire de même en temps réel, tous deux dans l’acceptation de qui ils sont en train de devenir. Dirigé par le cinéaste non binaire J Stevens, ce cinéma incisif et richement détaillé offre un aperçu d'une vie vécue de manière authentique.