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La Rivière

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ÉLISE LEVY | FRANCE | 2024 | 15 MIN | VOF STA

ÉLISE LEVY | FRANCE | 2024 | 15 MIN | VOF STA

ONLINECourt métrageFocus FranceCOMPÉTITION

Synopsis

Un après-midi, trois élèves du secondaire sortent furtivement de leur internat catholique pour filles. Sunny, la nouvelle fille, est allée nager dans la rivière. Sarah a hâte de la rejoindre, même si Clémence désapprouve.

bio cinéaste

Elise est scénariste et réalisatrice, titulaire d'un master en politiques sociales de Sciences Po et d'un diplôme de scénario de La Fémis. La Rivière est le deuxième court métrage qu'elle a réalisé dans le cadre de ses études. Elle écrit actuellement un long métrage pour en développer l'univers et les personnages.

production

Alice Eynaud

scénario

Elise Levy

cinématographie

Micaela Albanese

interprétation

  • Suzanne Ballier
  • Louise Adda
  • Melissa Guers
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La coordination de l’intimité est-elle une censure sur un tournage ? Est-ce que ça tue la magie ? En France, où disposer d'un·e coordinateur·rice d'intimité est l'exception, Paloma Garcia Martens aide les créateur·rice·s à privilégier le processus autant que le résultat. Ensemble, luttant pour un contenu féministe où « les corps, le souffle, le toucher » mènent à la connexion et non à l'exploitation. Les scènes d’intimité sont une cascade comme une autre, susceptibles de présenter de grands dangers et des dommages durables. Mais la coordination de l'intimité nécessite des heures précieuses, et même celleux à bord peuvent se sentir mis à l'épreuve par le processus. Le documentaire d'Edith Chapin est un portrait approfondi de la profession, mettant en vedette un large éventail de femmes de l'industrie de la télévision et du cinéma, depuis la réalisatrice et les actrices de la série queer Split à Paris, qui présente une scène d'éjaculation féminine particulièrement inédite, jusqu'aux coordinateur·rice·s d’intimité de Sex Education et Bridgerton à Londres. Ces femmes s’écoutent et débattent entre elles sur ce qui se transforme grâce à leur influence et sur ce qui évolue beaucoup trop lentement. Mener cette lutte au sein d’une industrie en limitant ses « stratagèmes étranges » et mensonges purs et simples, et avec plus de pudeur, plus de consensus. Dans l’espoir de façonner non seulement la façon dont les corps sont filmés, mais aussi la façon dont nous, en tant que société, les voyons. Aussi dans ce programme : SPLIT/ ÉPISODES 1 + 2 IRIS BREY | FRANCE | 2023 | 37 MIN | VOF STA Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

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VO HOLLANDAISE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Jérémie est de retour dans son village natal pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Invité à s’installer quelques jours chez la veuve du défunt, il est rapidement confronté aux inquiétudes et menaces d’un ami d’enfance et aux intentions étranges de l’abbé du village. Lorsqu’un voisin disparaît brutalement, le séjour de Jérémie prend une tournure inattendue… À partir du retour d’un enfant prodigue dans son village natal, Alain Garaudie tisse un surprenant thriller rural, riche en suspense et en revirements inattendus, saupoudré d’humour noir qui lui donne un ton unique dans le cinéma français. Parti depuis 10 ans de son village natal, Jérémie y revient pour les funérailles de son ancien patron, boulanger. Il reste quelques jours chez la veuve, qui l’accueille à bras ouverts, et entre en conflit avec son fils, Vincent, jaloux de l’attention que sa mère lui porte. Jérémie erre dans la forêt, se saoule avec un ami d’enfance, tandis que le curé du village croise son chemin trop souvent pour que ça ne soit pas suspect. Difficile de dévoiler les éléments gays de cette histoire sans vendre la mèche. Avec ce film jalonné de revirements, Alain Guiraudie aborde de front le thriller existentiel. Miséricorde commence comme une chronique rurale et, peu à peu, avec beaucoup de finesse, le suspense et le malaise s’installent, le tout saupoudré d’humour très noir. Un septième long métrage surprenant, qui confirme l’univers et le ton uniques de ce cinéaste révélé par L’inconnu du lac, présenté à I+N26, 2013.

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