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AMÉLIE HARDY | CANADA | 2024 | 16 MIN | VOA

AMÉLIE HARDY | CANADA | 2024 | 16 MIN | VOA

ONLINECourt métrageCOMPÉTITIONMADE AU CANADAUne question de genre

Synopsis

Entre deux brassées de linge à la laverie du coin, Cooper partage l'histoire tumultueuse de son parcours de conversion de genre.

bio cinéaste

After completing her film studies at Montreal’s University, Amélie directs several short films. Her documentary work, in which humanity, aestheticism and an ingenious way of staging reality define her style. Amélie's projects (About memory and loss, Ordinary's Life Chronicles, Happy Life, Train Hopper) have earned several awards and have traveled around the world.

production

Sarah Mannering, Fanny Drew

scénario

Amélie Hardy, Cooper Josephine Holt

cinématographie

Myrian Payette

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joue aussi avec

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Pace[Une question de genre]15 minutes

Remy, un boxeur trans, lutte contre la dysphorie de genre tout en hésitant à transitionner, ce qui mettrait en péril son mariage. Lorsqu’un autre boxeur trans, Joey, fait son entrée dans le gymnase, les deux protagonistes nouent un lien fort et s’entraînent ensemble tout en naviguant les défis propres à leur parcours.

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Made au Canada Icon
TTT[MADE AU CANADA]4 minutes

Après le 100e « The Thursday Testo » (TTT), les références trilingues aux alphabets romain et coréen (Hangeul) et à l'alphabet syllabique japonais (Katana) du mot TRANS sur un sketch comique de Kě.

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Panic Attack[Une question de genre]14 minutes

Alex est en pleine transition. Alors, lorsque son meilleur ami abandonne une coentreprise pour affirmer ses identités naissantes, il est obligé d'affronter ses angoisses avant d'entrer seul dans l'inconnu.

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Skin[Une question de genre]7 minutes

Skin est une exploration poétique de l’identité et de la découverte de soi, qui utilise le symbolisme visuel pour décrire la transformation d’une femme en homme. Avec l’aide de sa manifestation intérieure, l’homme de glace, elle se détache de son ancienne peau et embrasse sa vraie identité.

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L'esquisse (The Sketch)[Une question de genre]8 minutes

J’ai appris le français et pu dessiner mes alentours. À Paris, dans un studio d’artiste, je rencontre Linda Demorrir, modèle vivant. Comme moi, elle est transgenre et immgrée. Lorsqu’elle parle, bouge, voit le monde, je me vois. En faisant son portrait, c’est aussi moi que j’apprends à dessiner dans ce nouveau pays.

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Gigi[Une question de genre]14 minutes

De la jeune sirène tourmentée à la femme accomplie qu’elle est aujourd’hui, Gigi nous raconte sa transition avec humour et sensibilité.

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All Boys Do[Une question de genre]14 minutes

Une drag queen trans croise une ancienne flamme sur les rues de Los Angeles. Le temps d’une fin de semaine, le duo passe à l’action et explore enfin le désir qu’iels éprouvent l’un pour l’autre.

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Made au Canada Icon
Dreams of Sunlight Through Trees[MADE AU CANADA]16 minutes

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

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Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Gondola[COMPÉTITION]86 minutes

Après que Nino ait montré les ficelles du métier à Iva, les deux conductrices du téléphérique se courtisent avec de plus en plus de génie. Jour après jour, les jeunes femmes passent au-dessus d’une paisible vallée géorgienne enveloppée de brume, chérissant chaque instant de connexion. Mais quand la douceur s’immisce dans la sensualité, où les enverra-t-elle ? Un homme est mort, son cercueil est transporté au-dessus du village, et Iva (Mathilde Irrmann) hérite de sa maison courbée et de son métier de haut vol. Au début, les villageois la traitent avec un dédain énigmatique. Elle passe ses journées à transporter des client·e·s et des marchandises avec inquiétude, jetant des regards furtifs à Nino (Nini Soselia). Le flirt devient aussi intense que leur partie d'échecs en cours, rythmée par les engrenages rouillés et leurs petites attentions. Ensemble, elles affronteront une veuve hargneuse (Niara Chichinadze) et un patron vicieux (Zuka Papuashvili), la séduction atteignant de nouveaux sommets. Gondola de de Veit Helmer a l’intensité brute du cinéma muet et la fantaisie enchanteresse d’Amélie. Poussé par ses protagonistes séduisantes et sa cinématographie à couper le souffle, le film est une lettre d'amour à la campagne et à celleux qui y vivent, et une invitation à laisser son cœur s'envoler.

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Sabbath Queen[COMPÉTITION]105 minutes

Tourné sur 21 ans, ce film passionnant retrace le parcours d’Amichai Lau-Lavie, rabbin gay, drag-queen, père biologique des trois enfants d’un couple de femmes et défenseur d’un judaïsme farouchement inclusif. Un parcours qui force l’admiration. Descendant d’une lignée de 38 rabbins, dont son père survivant de la Shoah, Amichai Lau-Lavie, a su très jeune qu’il était profondément spirituel et aussi homosexuel. À la fin des années 90, il quitte sa famille et part vivre à New-York. Dès lors, il se battra pour réconcilier sa foi, sa créativité et son humanisme, créant une drag juive transgressive mais aussi Lab/Shul, une congrégation non-confessionnelle ouverte à tous, luttant pour les mariages inter-religieux et les droits LGBTQ+, mais aussi ceux des Israéliens et des Palestiniens, avant de devenir un rabbin conservateur pour, dit-il, changer le système de l’intérieur. Véritable force de la nature, ce personnage hors-normes n’est pas sans zones d’ombres et Sandi DuBowski (Trembling Before G-d) les montre tout autant que cette lumière qui, au fil des décennies, a mené la vie de cet homme décidé à n’abdiquer aucune des facettes qui le compose.

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Queen Size[Focus France]20 minutes

Ce matin, Marina a un rendez-vous avec Charlie pour lui vendre un matelas. Ce soir, elle annulera son avion pour la Réunion. Mais ça, iels ne le savent pas encore.

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Flashback[MADE AU CANADA]90 minutes

La redécouverte d’une enseigne lumineuse nous transporte au temps où le disco était roi et où le club Flashback à Edmonton était « le Studio 54 des Prairies ». Au fil des années de descentes policières violentes et de l’avancée du SIDA à une vitesse foudroyante, le club et ses membres nourrissaient un réel oasis de générosité avant-gardiste. Créé et raconté par le professeur et auteur Montréalais Matthey Hays, Flashback est une prise de vue in-situ d’un creuset nocturne situé dans le « lieu le plus Biblique du Canada » qui a su en défier les attentes et devenir célèbre à l’international. Albertan John Reid, interdit d’entrée au Club 70 car il n’était pas assez gay, s’est efforcé de créer son propre espace, celui-ci accueillant, et à tiers égaux : une discothèque, un magasin de vinyl, un centre communautaire. Ici, la jeunesse queer s’épanouit et Gretzky et Sarah McLachlan y font la fête. Tourbillonnez au son de la voix envoûtante de D’orjay et déhanchez-vous avec celleux qui étaient là, à travers des nuages de parfums et de poppers tout en obtenant une introduction fascinante sur la façon dont les concepteurs du club ont calibré la musique disco pour une piste dansante sur mesure. Même lorsque Flashback a finalement perdu de son exubérance joyeuse au cours de l’épidémie du SIDA, il a permis beaucoup : un soulagement au sein d’un tourbillon et une conscience sociale pour les combats à venir.

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Baby (FR)[COMPÉTITION]107 minutes

VO PORTUGAISE • ST FRANÇAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

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Drive Back Home[COMPÉTITION]100 minutes

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

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EKG[COMPÉTITION]16 minutes

Hao Ling, un docteur urgentiste asiatique-américain, n’arrive pas à se débarrasser de sa peur d’avoir détruit sa relation avec son père à cause de son coming out. Lorsqu’un patient lui fait découvrir la scène des soirées gaysian, Hao parvient à se reconnecter à ses émotions et décide de faire le nécessaire pour renouer avec son père, tout en apprenant une importante leçon sur les relations humaines.

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