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Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

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AUGUST AABO | DANEMARK | 2023 | 26 MIN | VO DANOISE STA

AUGUST AABO | DANEMARK | 2023 | 26 MIN | VO DANOISE STA

ONLINECourt métrageCOMPÉTITION

Synopsis

Albert et Sixten se marient. Aujourd’hui. Le seul problème est que s’ils étaient complètement honnêtes l’un avec l’autre, ils ne devraient même plus être en couple.

bio cinéaste

August Aabo est un réalisateur né en 1994. August a étudié à l'école de cinéma indépendante Super16, basée à Copenhague. August est un réalisateur visuellement orienté, qui aime créer des univers esthétiques. Ses films utilisent des environnements extrêmement fictifs pour raconter des histoires sur des sentiments extrêmement réels. Les films d'August cherchent à examiner le monde en le réinterprétant, en l'exagérant et en créant des univers séduisants - tout en conservant le désir de divertir son public.

production

Asta Stuhr, Jule Carla Mortensen

scénario

August Aabo, Andrea Winding

cinématographie

Kristoffer Engholm Abbo

interprétation

  • Anton Hjejle
  • Adam Ild Rohweder
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Bingo[Focus France]22 minutes

Fanny est une libraire de jour et une personne au cœur doux le reste du temps. En amour avec son amie Louise et pour oublier la tristesse de cet amour impossible, elle enchaîne les histoires d’un soir avec des hommes sans intérêt. Un soir, elle invite Louise à une réunion littéraire qu’elle organise. Fanny décrochera peut-être le gros lot.

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Bushwitches8 minutes

Créée et réalisée par Jasia Ka, Bushwitches est une comédie noire surnaturelle qui suit un groupe de sorcières vivant à Bushwick, dans Brooklyn. Les Bushwitches embarquent dans une série de mésaventures magiques avec pour mission de remettre la main sur l’industrie des cartes de tarots et, ah oui, aussi la destruction du patriarcat. Puisque l’astrologie est le nouveau Dieu, faites place aux Bushwitches, les disciples du 21e siècle.

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Made au Canada Icon
Répercuté[MADE AU CANADA]15 minutes

Alors que notre protagoniste se prépare à célébrer son anniversaire de couple grâce à une soirée romantique qu’il a entièrement préparée, il se rend compte que son conjoint a kidnappé quelqu’un·e et l’a enfermé·e dans leur salle de bain.

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Bath Bomb[MADE AU CANADA]10 minutes

Un médecin possessif prépare un bain, tout ce qu’il y a de plus romantique, pour son copain narcissique, mais après une accusation d’infidélité, les choses prennent un cours inquiétant.

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Divine Intervention17 minutes

Un court métrage musical sur fond sonore de musique classique québécoise et tourné dans un style cinématographique coloré, Doux temps explore le contraste saisissant entre, d'une part, le quotidien quelque peu routinier de quatre personnages et, d'autre part, l'ampleur lyrique des mots et de la musique qui évoquent les passions amoureuses des « doux jours » de la jeunesse.

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Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

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Out (FR)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

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Landfill[COMPÉTITION]18 minutes

Cinq mille vingt-cinq marches. Cinquante-deux miles de sols passés à la serpillère. Soixante-dix heures à regarder des stars de cinéma s’embrasser. Alice, une vieille lesbienne bornée, tente d’appréhender une maladie causée par l’environnement tandis qu’elle affronte sa propre notion de l’héritage.

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Baby (EN)[COMPÉTITION]107 minutes

VO PORTUGAISE • ST ANGLAIS | À São Paulo, un beau gosse de 18 ans, tout juste sorti de prison, et un dieu grec, prostitué et petit dealer, qui pourrait être son père, entretiennent une relation aussi âpre que tendre. Un film fiévreux et émouvant. Couronné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, Baby déjoue toutes les attentes en n’étant jamais là où on l’attend. Ni sentimental, ni misérabiliste, ce portrait superbement filmé d’un couple désassorti montre avec force et finesse toutes les nuances d’un monde de marginaux brésiliens – drags flamboyantes, reprises de justice et paumées ordinaires qui tentent de survivre dans l’implacable mégapole brésilienne. Avec, comme cœur battant, cette histoire érotique et tendre entre deux êtres écorchés qui entretiennent autant un rapport sexuel qu’amical et presque filial. Dans les rôles principaux, João Martino Mariano et Ricardo Teodoro sont bouleversants, le premier tout en sensualité sauvage et le second, en puissance à fleur de peau. Ce second long métrage de Marcelo Caetano confirme tout le talent qu’on pressentait avec le premier, Body Electric (I+N30, 2017).

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Desire Lines[COMPÉTITION]81 minutes

Frappé par la « fièvre des archives », un Iranien-Américain gay et trans part à la recherche des origines de son désir. Dans ce documentaire hybride, il entre en contact avec son transcêtre pionnier Lou Sullivan, les expériences contemporaines d’autres hommes queers, et l’érotisme de son propre corps. Avec l’aide d’un·e jeune archiviste non-binaire (Theo Germain), un homme trans âgé (Aden Hakimi) nommé Ahmad se plonge dans les archives LGBTQ+ de Chicago et dans les bains publics de Boystown pour explorer son désir homosexuel. Il apprend - comme nous, à travers de vrais entretiens et l’histoire des raids de police et des actions militantes radicales qui se glissent dans le scénario fictif du film - qu’il n’y a pas de réponse unique. Il y a autant de points de vues qu’il y a d’interviewé·es. Des images d’archives de Lou Sullivan, qui s’identifiait ouvertement comme trans et gay dans les années 1970, rappellent que ces conversations ne sont pas nouvelles : elles continuent à être nécessaires, parce qu’elles (re)connectent les hommes gays et trans à eux-mêmes ainsi qu’à leur communauté. Dans ce film à la fois joyeux et émouvant, Jules Rosskam s’attache à célébrer la disparition de labels rigides lorsqu’il s’agit de raconter sa propre sexualité.

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Un court récit sur l’histoire des raids de polices dans les bars queer des années 70 à 2000, et la volonté des communautés LGBTQ+ à s’en défendre. Hommage à Joe Rose.

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Extras[COMPÉTITION]15 minutes

EXTÉRIEUR JOUR - Un dimanche matin, à la terrasse d’un café : Isabelle, une actrice dont la carrière semble être en pause, rencontre Johanne, son agente, qui a peut-être un rôle à lui proposer. La tension monte à leur table et autour d’elles. Les attentes des deux partis vont-elles être atteintes ?

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The Kitchen Sink[COMPÉTITION]9 minutes

Une image traditionnelle des Maritimes : trois générations de femmes de l’Île-du-Prince-Édouard font la vaisselle après les repas d’une fête. Leur conversation post-dîner deviennent révélatrices lorsque l’un·e d’entre iels commence sa transition.

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Thereafter (Después)[COMPÉTITION]97 minutes

Jorge est beau et ténébreux. Sa jeune mère et meilleure amie Carmen l’aime et c’est tout ce qui compte pour elle. Lorsqu’il meurt soudainement, elle est affligée de chagrin. Au fil du deuil, elle apprend que son fils avait deux amant·e·s (une fille et un garçon), qu’il a coupé les liens avec elleux sans raison et que ce n’était pas le seul secret de Jorge. Peut-être que sa mort était plus qu’une simple noyade ? Carmen (Ludwika Paleta), désemparée, refuse tout réconfort suite au choc de la mort de Jorge. Malgré ses protestations, son frère (Darío Rocas) parvient à lui apporter un soutien qui lui permettra de se raccrocher au réel. Son regard toujours dans un vide colossal où seule la musique semble exister et lui permettre de respirer, elle se voit forcée de creuser pour comprendre ce qui est arrivé à son fils. Elle apprend par son ex (Luis Velazquez) et père de Jorge (Nicolás Haza), qu’il semblait déprimé dernièrement. Vraiment ? Pourquoi ? Au cours de sa quête, Carmen rencontrera la petite amie abandonnée de Jorge (Adriana Palafox) et son petit ami aussi, un amoureux transi (Alan Oliva). Mais elle se réconciliera surtout à travers sa peine avec sa plus grande passion : la composition musicale dont nous sommes enveloppé·e·s tout au long de l’ouvrage. Dans ce film larmoyant savamment conçu, la scénariste-réalisatrice Sofía Gómez-Córdova utilise un mélange de flashbacks fluides et des vidéos personnelles d’un passé familial aux allures heureuses pour dépeindre ses personnages. La performance époustouflante de Ludwika Paleta ajoute une dimension extrêmement réaliste au personnage de Carmen qui continuera d’exister une fois les crédits terminés.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

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