Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Gondola

Gondola

VEIT HELMER | ALLEMAGNE + GÉORGIE | 2023 | 86 MIN | SANS DIALOGUE VEIT

VEIT HELMER | ALLEMAGNE + GÉORGIE | 2023 | 86 MIN | SANS DIALOGUE VEIT

in cinemaLong métrageCOMPÉTITION

Présenté par

NOV 30 / 21:00UQAM | Salle de projection Jean-Claude Lauzon (J-S1430) 1564 rue Saint-Denis, Montréal QC H2X 3K2 (métro Berri-UQAM) ENTRÉE | fin de semaine · weekend | Métro Berri-UQAM et 1400 rue Berri, Montréal QC H2L 2C4

Synopsis

Après que Nino ait montré les ficelles du métier à Iva, les deux conductrices du téléphérique se courtisent avec de plus en plus de génie. Jour après jour, les jeunes femmes passent au-dessus d’une paisible vallée géorgienne enveloppée de brume, chérissant chaque instant de connexion. Mais quand la douceur s’immisce dans la sensualité, où les enverra-t-elle ? Un homme est mort, son cercueil est transporté au-dessus du village, et Iva (Mathilde Irrmann) hérite de sa maison courbée et de son métier de haut vol. Au début, les villageois la traitent avec un dédain énigmatique. Elle passe ses journées à transporter des client·e·s et des marchandises avec inquiétude, jetant des regards furtifs à Nino (Nini Soselia). Le flirt devient aussi intense que leur partie d'échecs en cours, rythmée par les engrenages rouillés et leurs petites attentions. Ensemble, elles affronteront une veuve hargneuse (Niara Chichinadze) et un patron vicieux (Zuka Papuashvili), la séduction atteignant de nouveaux sommets. Gondola de de Veit Helmer a l’intensité brute du cinéma muet et la fantaisie enchanteresse d’Amélie. Poussé par ses protagonistes séduisantes et sa cinématographie à couper le souffle, le film est une lettre d'amour à la campagne et à celleux qui y vivent, et une invitation à laisser son cœur s'envoler.

Bande annonce

bio cinéaste

Le scénariste, réalisateur et producteur primé Veit Helmer a tourné son premier film à l'âge de 14 ans et a étudié la réalisation au HFF de Munich. Il a coécrit le long métrage A Trick of Light, réalisé par Wim Wenders et présenté pour la première fois à Venise en 1997. Son premier long métrage, Tuvalu (1999), avec Denis Lavant, a été invité dans 62 festivals, dont la Berlinale. Outre des films de fiction, Veit Helmer a réalisé trois films documentaires. Il donne des cours dans des écoles de cinéma à Prague, Beyrouth, Tbilissi, Dakarta et Almaty.

production

Veit Helmer, Tsiako Abesadze, Noshre Chkhaidze

scénario

Veit Helmer

cinématographie

Goga Devdariani

interprétation

  • Nino Soselia
  • Mathilde Irrmann
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

PARTNERS

Goethe Institut

vous pourriez aussi aimer

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Sweet Angel Baby[ZEITGEIST]96 minutesNOV 29 / 19:00

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

PosterLong métragein cinema
Competition Icon
Out (FR)[ZEITGEIST]95 minutesNOV 22 / 19:00

VO HOLLANDAISE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutesNOV 30 / 19:00

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

PosterLong métragein cinema
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutesNOV 26 / 19:00

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).