Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Drone

Drone

SIMON BOUISSON | FRANCE | 2024 | 110 MIN | VOF STA

SIMON BOUISSON | FRANCE | 2024 | 110 MIN | VOF STA

in cinemaLong métrageFocus FranceZEITGEIST
NOV 29 / 21:00UQAM | Salle de projection Jean-Claude Lauzon (J-S1430) 1564 rue Saint-Denis, Montréal QC H2X 3K2 (métro Berri-UQAM) ENTRÉE | fin de semaine · weekend | Métro Berri-UQAM et 1400 rue Berri, Montréal QC H2L 2C4

Synopsis

À Paris, une étudiante en architecture, épiée en permanence par un mystérieux drone, sombre dans la paranoïa. Un surprenant et fascinant premier long métrage à l’ère de l’intelligence artificielle. Cam girl la nuit et étudiante en architecture le jour, Émilie est acceptée dans le prestigieux séminaire d’une école parisienne. Farouche, elle s’intègre peu au milieu universitaire mais lorsque son projet est accepté par le prof, architecte de renom, elle suscite la jalousie de ses camarades. Au cours d’une fête, elle rencontre la belle Mina, dj et musicienne, avec qui elle hésite à entamer une relation. Ce qu’elle cache à tout le monde, c’est qu’un mystérieux drone la suit partout, y compris dans l’intimité. Pourquoi ? D’où vient-il ? Que veut-il ? Simon Bouisson n’a pas encore la maîtrise de De Palma mais son premier long métrage s’inscrit dans la même veine : mélange de psychologie et de fantastique, montée implacable du suspense, thèmes sociaux et intimes bien imbriqués, mais à l’ère de l’intelligence artificielle, aussi séduisante qu’effrayante. Dans le rôle principal, Marion Barbeau est superbe d’intériorité et affiche une présence très forte à l’écran.

Bande annonce

bio cinéaste

Simon Bouisson est un réalisateur et scénariste français. Né en Seine Saint-Denis, il est diplômé de la Fémis en 2010. Il collabore à de nombreux projets et réalise plusieurs courts métrages ainsi que la série 3615 Monique, qui explore sur un ton satirique l’essor du téléphone rose dans les années 80. Après une résidence à la Villa Albertine en 2022, il réalise Drone, son premier long métrage.

production

Caroline Benjo, Barbara Letellier, Carole Scotta

scénario

Simon Bouisson, Fanny Burdino, Samuel Doux, Gilles Marchand

cinématographie

Ludovic Zuili

interprétation

  • Manon Barbeau
  • Eugénie Derouand
  • Stefan Crepon
  • Cédric Kahn
  • Bilel Chegrani

PARTNERS

Consulat général de France à Québec CinemaniaFantasia

vous pourriez aussi aimer

PosterDocumentairein cinemavirtual exclusive
Made au Canada Icon
Y'a une étoile[ZEITGEIST]71 minutesNOV 27 / 19:00

Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Sweet Angel Baby[ZEITGEIST]96 minutesNOV 29 / 19:00

C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Contrairement aux autres habitant·es d’un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en manoeuvrant une idylle tacite avec une femme bannie et l’insistance des avances d’un homme marié. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas… En se faufilant parmi les voisins, Eliza (Michaela Kurimsky) met en scène des séances photo de plus en plus révélatrices dans des endroits à la fois éloignés et proches de chez soi, peut-être trop proches parfois. À chaque nouvelle publication adressée à ses 318 000 abonné·e·s sur Instagram, elle met en péril l'équilibre délicat qu'elle a su bâtir entre sa coexistence avec d'autres villageois·es, sa romance naissante avec Toni (Elle-Máijá Tailfeathers) et l'homme marié (Peter Mooney) dont le désir pour elle titille autant qu’il terrifie. En tant que collectrice de fonds pour l’église, elle aide à organiser les démarches, tout comme les ragots, et des choix se font qui pourraient la briser à jamais. Tour à tour pervers et bienveillant, le deuxième long métrage de Melanie Oates explore nos êtres les plus dément·e·s avec une complexité qui continue de s'approfondir jusqu'au cadre final saisissant. Tout en incarnant un véritable sentiment d'appartenance, dépeignant les côtes râpeuses et les personnalités pleines d'entrain de l'un des endroits les plus isolés et les plus spectaculaires du Canada.

PosterLong métragein cinema
Les reines du drame (Queens of Drama)[ZEITGEIST]104 minutesNOV 23 / 19:00

Le premier long métrage ambitieux d’Alexis Langlois est un drame musical fantasmagorique. Une histoire qui explore la façon dont la célébrité transforme et se transforme en suivant le parcours d'une icône pop à la Britney des années 2000, de son amant·e punk secret·ète et d'un·e fan obsessionnel·le envahissant·e, au cœur d’une célébrité aux conséquences chaotiques. Lorsque l'industrie pop offre à Mimi Madamour (Louiza Aura) la gloire, à la suite de sa victoire des Starlettes en herbe, l’artiste sensationnel·le underground Billie Kohler (Gio Ventura) se sent mise de côté par sa petite amie. Selon les mots de la personne déjantée en tête du fanclub de Mimi Army, Steevyshady (l'influenceuse Bilal Hassani aux airs d’un Perez Hilton sous acide), c'est « l'histoire d'amour qui a secoué la pop française ». Une controverse en spirale qui oppose la pop au punk, les adoré·es de l’industrie pailletée aux « filles gonflées ». Les reines du drame a l’élan des comédies musicales classiques mêlé au côté irrévérencieux d'Hedwig et au romantisme tragique éblouissant et exubérant du Romeo + Juliette de Baz Luhrmann tout en se déroulant joyeusement comme les œufs de Pâques de la culture pop. On y trouve des transformations physiques du niveau de Madonna, Catwoman de l'ère de Batman Returns, des manigances de Drag Race et de nombreux clins d'œil à la légendaire Miss Britney Spears - tout le monde est là, avec une trame sonore fabriquée avec amour à la Yelle. Un véritable classique culte en devenir.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Competition Icon
Out (EN)[ZEITGEIST]95 minutesNOV 30 / 14:45

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterLong métragein cinema
Miséricorde[Focus France]102 minutesNOV 23 / 17:00

Jérémie est de retour dans son village natal pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Invité à s’installer quelques jours chez la veuve du défunt, il est rapidement confronté aux inquiétudes et menaces d’un ami d’enfance et aux intentions étranges de l’abbé du village. Lorsqu’un voisin disparaît brutalement, le séjour de Jérémie prend une tournure inattendue… À partir du retour d’un enfant prodigue dans son village natal, Alain Garaudie tisse un surprenant thriller rural, riche en suspense et en revirements inattendus, saupoudré d’humour noir qui lui donne un ton unique dans le cinéma français. Parti depuis 10 ans de son village natal, Jérémie y revient pour les funérailles de son ancien patron, boulanger. Il reste quelques jours chez la veuve, qui l’accueille à bras ouverts, et entre en conflit avec son fils, Vincent, jaloux de l’attention que sa mère lui porte. Jérémie erre dans la forêt, se saoule avec un ami d’enfance, tandis que le curé du village croise son chemin trop souvent pour que ça ne soit pas suspect. Difficile de dévoiler les éléments gays de cette histoire sans vendre la mèche. Avec ce film jalonné de revirements, Alain Guiraudie aborde de front le thriller existentiel. Miséricorde commence comme une chronique rurale et, peu à peu, avec beaucoup de finesse, le suspense et le malaise s’installent, le tout saupoudré d’humour très noir. Un septième long métrage surprenant, qui confirme l’univers et le ton uniques de ce cinéaste révélé par L’inconnu du lac, présenté à I+N26, 2013.