Image+Nation
Accueil
PARTICIPEZ

Logo

Infolettre

Abonnez-vous à notre infolettre pour être informé⸱e de nos activités à venir, des nouvelles de l'industrie, des évènements culturels queers et locaux, et découvrir nos archives.

Mission

image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

FAQNOUS CONTACTER
FacebookInstagramYouTubeLetterboxdBlueskyLinkedIn
@2025 image+nation. Tous droits réservésNotre politique de confidentialité
site web parkrapka studio
Dreams of Sunlight Through Trees

Dreams of Sunlight Through Trees

THEO JOE CUTHLAND | CANADA | 2024 | 16 MIN | VOA

THEO JOE CUTHLAND | CANADA | 2024 | 16 MIN | VOA

ONLINECourt métrageCOMPÉTITIONVoix autochtones

Synopsis

Un homme trans transitionne à l’âge de 44 ans et documente sa transformation pendant un an et neuf mois, sur fond de nouvelles portant sur les législations anti-trans en Amérique du Nord.

bio cinéaste

Theo Jean Cuthand est né à Regina, Saskatchewan, Canada, en 1978, et a grandi à Saskatoon. Depuis 1995, il réalise de courtes vidéos et films narratifs expérimentaux sur la sexualité, la folie, l'identité et l'amour queer, ainsi que sur l'indigénéité, qui ont été présentés dans des festivals internationaux.

production

Theo Jean Cuthand

scénario

Theo Jean Cuthand

cinématographie

Theo Jean Cuthand

interprétation

  • Theo Jean Cuthand
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

joue aussi avec

PosterCourt métrage
Guardian of Sleep[Voix autochtones]12 minutes

Inspiré d'un rêve et réalisé sur un iPhone, Guardian of Sleep présente une gamme d'images, d'animations dont les marques ressemblent à des pétroglyphes, de troupeaux de caribous en cours d'exécution et de films de l'artiste virevoltant avec des bâtons menant un défilé depuis une forêt. Il met en lumière l’intérêt de longue date de Longboy pour les technologies émergentes et leur potentiel, non seulement en tant qu’outil ou médium, mais aussi en tant que constructions métaphoriques qui, dans ce cas, reflètent les formes que prennent les rêves comme collagistes inhérents.

PosterCourt métrage
Woman Dress[Voix autochtones]6 minutes

Avant la colonisation européenne, une personne bispirituelle qu’on appelait Woman Dress sillonnait les Prairies, recueillant et racontant des récits. Le film s’appuie sur des images d’archives et sur des reconstitutions historiques pour nous transmettre cette histoire issue de la tradition orale de la famille Cuthand.

PosterCourt métrage
The Sound of You Collapsing[Voix autochtones]12 minutes

Une expérience auditive et visuelle onirique qui suit l’insomniaque Noah dans sa lutte pour se libérer de vieux souvenirs de sa relation actuelle avec Connor. Quelqu’un qu’il ne peut pas réparer.

PosterCourt métrage
FuReality[Voix autochtones]4 minutes

Découvrez le monde d’Aly et son évolution personnelle à travers les yeux de son nouveau furry, Eden. Aly raconte son prochain personnage, Lusia, qui lui ressemblera en tout point.

PosterCourt métrage
Last Summer[Voix autochtones]21 minutes

Lorsque Ellie apprend que son meilleur ami Sam déménage pour étudier dans une école d’art le lendemain matin, iel a l’impression que leur été ensemble est complètement gâché. Avec l’aide de ses ami·es, iel va faire tout ce qui est en son pouvoir pour passer une dernière journée hors du commun avec Sam.

PosterCourt métrage
Headdress[Voix autochtones]10 minutes

La journée de Tai à un festival de musique prend une tournure inattendue lorsqu’il se retrouve face à face avec une personne blanche portant une coiffe de cérémonie autochtone. Il se retire au fond de son esprit et rencontre différentes versions de son identité pour trouver la meilleure chose à dire.

PosterCourt métrage
Wonderland[Voix autochtones]8 minutes

Un collage poétique un lieu de joie. Attendant la décision d’aller d’ici à là-bas

PosterCourt métrage
Guardian of Sleep[Voix autochtones]12 minutes

Inspiré d'un rêve et réalisé sur un iPhone, Guardian of Sleep présente une gamme d'images, d'animations dont les marques ressemblent à des pétroglyphes, de troupeaux de caribous en cours d'exécution et de films de l'artiste virevoltant avec des bâtons menant un défilé depuis une forêt. Il met en lumière l’intérêt de longue date de Longboy pour les technologies émergentes et leur potentiel, non seulement en tant qu’outil ou médium, mais aussi en tant que constructions métaphoriques qui, dans ce cas, reflètent les formes que prennent les rêves comme collagistes inhérents.

PosterCourt métrage
Woman Dress[Voix autochtones]6 minutes

Avant la colonisation européenne, une personne bispirituelle qu’on appelait Woman Dress sillonnait les Prairies, recueillant et racontant des récits. Le film s’appuie sur des images d’archives et sur des reconstitutions historiques pour nous transmettre cette histoire issue de la tradition orale de la famille Cuthand.

PosterCourt métrage
The Sound of You Collapsing[Voix autochtones]12 minutes

Une expérience auditive et visuelle onirique qui suit l’insomniaque Noah dans sa lutte pour se libérer de vieux souvenirs de sa relation actuelle avec Connor. Quelqu’un qu’il ne peut pas réparer.

PosterCourt métrage
FuReality[Voix autochtones]4 minutes

Découvrez le monde d’Aly et son évolution personnelle à travers les yeux de son nouveau furry, Eden. Aly raconte son prochain personnage, Lusia, qui lui ressemblera en tout point.

PosterCourt métrage
Last Summer[Voix autochtones]21 minutes

Lorsque Ellie apprend que son meilleur ami Sam déménage pour étudier dans une école d’art le lendemain matin, iel a l’impression que leur été ensemble est complètement gâché. Avec l’aide de ses ami·es, iel va faire tout ce qui est en son pouvoir pour passer une dernière journée hors du commun avec Sam.

PosterCourt métrage
Headdress[Voix autochtones]10 minutes

La journée de Tai à un festival de musique prend une tournure inattendue lorsqu’il se retrouve face à face avec une personne blanche portant une coiffe de cérémonie autochtone. Il se retire au fond de son esprit et rencontre différentes versions de son identité pour trouver la meilleure chose à dire.

PosterCourt métrage
Wonderland[Voix autochtones]8 minutes

Un collage poétique un lieu de joie. Attendant la décision d’aller d’ici à là-bas

vous pourriez aussi aimer

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Si je meurs, ce sera de joie (If I die, It'll be of Joy)[Focus France]80 minutes

À travers le parcours de trois aîné·e·s LGBTQ+ qui refusent d’être invisibles, Alexis Taillant donne une voix à cet âge qu’on dit d’or dans ce documentaire aussi subversif que doux. Un film plus révolutionnaire qu’il n’en a l’air. « Je suis vieille et je vous encule » chante l’iconoclaste Brigitte Fontaine dans une de ses chansons qui donne son titre à ce documentaire subversif et doux. Le ton est donné par le cinéaste, qui suit quelques vieux et vieilles LGBTQ+, entre leur quotidien, leur militantisme, leurs sexualités, leurs angoisses, mais aussi leur colère face à une société qui les rend invisibles, y compris à leurs propres yeux. Certains sont en couple et craignent la mort, d’autres souffrent de solitude et rêvent d’un monde plus juste mais en acceptant de participer à ce film aux images soignées et évocatrices, ils témoignent de la vitalité et de la diversité de cet âge où on n’a plus grand-chose à perdre. Comme Micheline, octogénaire révoltée qui rêve d’orgasmes, Yves qui cherche la tendresse comme il peut ou Francis, séropositif depuis 40 ans et fondateur de l’organisme Grey Pride.

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
Ephemera[COMPÉTITION]13 minutes

Robin vit seule au-dessus d’une station essence de North Bay. Tous les soirs, elle observe les camionneurs faire le plein et mastiquer des Pepperettes. Robin a un secret : elle est addict au porno. Robin ne ressent plus rien.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Drive Back Home[COMPÉTITION]100 minutes

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

PosterLong métragevirtual exclusive
Competition Icon
Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterCourt métrage
Queerment Québec IconCompetition Icon
Landfill[COMPÉTITION]18 minutes

Cinq mille vingt-cinq marches. Cinquante-deux miles de sols passés à la serpillère. Soixante-dix heures à regarder des stars de cinéma s’embrasser. Alice, une vieille lesbienne bornée, tente d’appréhender une maladie causée par l’environnement tandis qu’elle affronte sa propre notion de l’héritage.

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Desire Lines[COMPÉTITION]81 minutes

Frappé par la « fièvre des archives », un Iranien-Américain gay et trans part à la recherche des origines de son désir. Dans ce documentaire hybride, il entre en contact avec son transcêtre pionnier Lou Sullivan, les expériences contemporaines d’autres hommes queers, et l’érotisme de son propre corps. Avec l’aide d’un·e jeune archiviste non-binaire (Theo Germain), un homme trans âgé (Aden Hakimi) nommé Ahmad se plonge dans les archives LGBTQ+ de Chicago et dans les bains publics de Boystown pour explorer son désir homosexuel. Il apprend - comme nous, à travers de vrais entretiens et l’histoire des raids de police et des actions militantes radicales qui se glissent dans le scénario fictif du film - qu’il n’y a pas de réponse unique. Il y a autant de points de vues qu’il y a d’interviewé·es. Des images d’archives de Lou Sullivan, qui s’identifiait ouvertement comme trans et gay dans les années 1970, rappellent que ces conversations ne sont pas nouvelles : elles continuent à être nécessaires, parce qu’elles (re)connectent les hommes gays et trans à eux-mêmes ainsi qu’à leur communauté. Dans ce film à la fois joyeux et émouvant, Jules Rosskam s’attache à célébrer la disparition de labels rigides lorsqu’il s’agit de raconter sa propre sexualité.

PosterDocumentaire
Made au Canada IconCompetition Icon
Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

PosterLong métragevirtual exclusive
Competition Icon
Out (FR)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
The Kitchen Sink[COMPÉTITION]9 minutes

Une image traditionnelle des Maritimes : trois générations de femmes de l’Île-du-Prince-Édouard font la vaisselle après les repas d’une fête. Leur conversation post-dîner deviennent révélatrices lorsque l’un·e d’entre iels commence sa transition.

PosterLong métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Si je meurs, ce sera de joie (If I die, It'll be of Joy)[Focus France]80 minutes

À travers le parcours de trois aîné·e·s LGBTQ+ qui refusent d’être invisibles, Alexis Taillant donne une voix à cet âge qu’on dit d’or dans ce documentaire aussi subversif que doux. Un film plus révolutionnaire qu’il n’en a l’air. « Je suis vieille et je vous encule » chante l’iconoclaste Brigitte Fontaine dans une de ses chansons qui donne son titre à ce documentaire subversif et doux. Le ton est donné par le cinéaste, qui suit quelques vieux et vieilles LGBTQ+, entre leur quotidien, leur militantisme, leurs sexualités, leurs angoisses, mais aussi leur colère face à une société qui les rend invisibles, y compris à leurs propres yeux. Certains sont en couple et craignent la mort, d’autres souffrent de solitude et rêvent d’un monde plus juste mais en acceptant de participer à ce film aux images soignées et évocatrices, ils témoignent de la vitalité et de la diversité de cet âge où on n’a plus grand-chose à perdre. Comme Micheline, octogénaire révoltée qui rêve d’orgasmes, Yves qui cherche la tendresse comme il peut ou Francis, séropositif depuis 40 ans et fondateur de l’organisme Grey Pride.

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
Ephemera[COMPÉTITION]13 minutes

Robin vit seule au-dessus d’une station essence de North Bay. Tous les soirs, elle observe les camionneurs faire le plein et mastiquer des Pepperettes. Robin a un secret : elle est addict au porno. Robin ne ressent plus rien.

PosterLong métragevirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Drive Back Home[COMPÉTITION]100 minutes

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

PosterLong métragevirtual exclusive
Competition Icon
Out (EN)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST ANGLAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterCourt métrage
Queerment Québec IconCompetition Icon
Landfill[COMPÉTITION]18 minutes

Cinq mille vingt-cinq marches. Cinquante-deux miles de sols passés à la serpillère. Soixante-dix heures à regarder des stars de cinéma s’embrasser. Alice, une vieille lesbienne bornée, tente d’appréhender une maladie causée par l’environnement tandis qu’elle affronte sa propre notion de l’héritage.

PosterDocumentairevirtual exclusive
Competition Icon
Desire Lines[COMPÉTITION]81 minutes

Frappé par la « fièvre des archives », un Iranien-Américain gay et trans part à la recherche des origines de son désir. Dans ce documentaire hybride, il entre en contact avec son transcêtre pionnier Lou Sullivan, les expériences contemporaines d’autres hommes queers, et l’érotisme de son propre corps. Avec l’aide d’un·e jeune archiviste non-binaire (Theo Germain), un homme trans âgé (Aden Hakimi) nommé Ahmad se plonge dans les archives LGBTQ+ de Chicago et dans les bains publics de Boystown pour explorer son désir homosexuel. Il apprend - comme nous, à travers de vrais entretiens et l’histoire des raids de police et des actions militantes radicales qui se glissent dans le scénario fictif du film - qu’il n’y a pas de réponse unique. Il y a autant de points de vues qu’il y a d’interviewé·es. Des images d’archives de Lou Sullivan, qui s’identifiait ouvertement comme trans et gay dans les années 1970, rappellent que ces conversations ne sont pas nouvelles : elles continuent à être nécessaires, parce qu’elles (re)connectent les hommes gays et trans à eux-mêmes ainsi qu’à leur communauté. Dans ce film à la fois joyeux et émouvant, Jules Rosskam s’attache à célébrer la disparition de labels rigides lorsqu’il s’agit de raconter sa propre sexualité.

PosterDocumentaire
Made au Canada IconCompetition Icon
Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

PosterLong métragevirtual exclusive
Competition Icon
Out (FR)[COMPÉTITION]95 minutes

VO HOLLANDAISE • ST FRANÇAIS | Capturant l'insouciance de la jeunesse et l'excitation des libertés sexuelles naissantes dans une cinématographie sensuelle en noir et blanc, Out de Dennis Alink offre une histoire vivante et douce sur la jeunesse et l'homosexualité. Tom (Bas Keizer, dont la performance est à reconnaître) et Ajani (un Jefferson Yaw Frempong-Manson effervescent) sont des amoureux du secondaire dans le placard qui aspirent à une vie au-delà de leur communauté rurale aux Pays-Bas et à sa mentalité étroite. La solution : Amsterdam, où la scène queer est florissante et où ils peuvent se concentrer sur leur rêve, devenir cinéastes. Rapidement, ils tombent dans la vie nocturne gay de la capitale néerlandaise. Le couple se voit alors frappé de quelques premières sensations fortes : des parties effrontées de « Je n’ai jamais », des promenades en limousine à travers la ville, des visites révélatrices aux bains publics. Mais les défis se succèdent, rapides, et les poussent à se demander séparément : « Qui suis-je et où ai-je ma place ? » Aux airs des films monochromes classiques sur une jeunesse rebelle comme The Last Picture Show et Mala Noche de Gus Van Sant, Alink et ses collaborateur·trice·s queer présentent un portrait vécu et perçant qui prouve que sortir du placard n'est pas seulement une déclaration de sa sexualité, c'est en même temps un voyage joyeux et déchirant à la découverte d’un soi.

PosterCourt métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
The Kitchen Sink[COMPÉTITION]9 minutes

Une image traditionnelle des Maritimes : trois générations de femmes de l’Île-du-Prince-Édouard font la vaisselle après les repas d’une fête. Leur conversation post-dîner deviennent révélatrices lorsque l’un·e d’entre iels commence sa transition.

PosterLong métrage
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).