Plus
Image+Nation
Début20 NOV 2024
30 NOV 2024Fin
Bath Bomb

Bath Bomb

COLIN G. COOPER | CANADA | 2024 | 10 MIN | VOA

COLIN G. COOPER | CANADA | 2024 | 10 MIN | VOA

ONLINECourt métrageMADE AU CANADA

Synopsis

Un médecin possessif prépare un bain, tout ce qu’il y a de plus romantique, pour son copain narcissique, mais après une accusation d’infidélité, les choses prennent un cours inquiétant.

Bande annonce

bio cinéaste

Colin G Cooper est un réalisateur, monteur et producteur occasionnel basé à Toronto, au Canada. Principalement connu pour ses vidéos musicales, Cooper a développé un style éclectique en collaborant avec une sélection variée d'artistes, dont l'auteur-compositeur-interprète Jessie Reyez, nominé aux Grammy Awards, la sensation électronique Rezz, plusieurs fois récompensée par un Juno, et les chouchous du rock de Kingston, The Glorious Sons, les légendes du post-hardcore Underoath et Silverstein.

production

Colin G Cooper, Jeff So

scénario

Michael Clifton

cinématographie

Jeremy Benning

interprétation

  • Anders Yates
  • Daniel Henkel
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

joue aussi avec

vous pourriez aussi aimer

PosterLong métragein cinema
Made au Canada IconCompetition Icon
We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutesNOV 26 / 19:00

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
Drive Back Home[MADE AU CANADA]100 minutesNOV 25 / 19:00

Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public. Des pitreries s'ensuivent et leurs conséquences pour l'amour fraternel sont tout aussi déchirantes que réconfortantes, mais surtout débordantes d'un humour révélateur. Dans une performance de bravoure, Alan Cumming joue Perley, une grande gueule vêtue d'une ushanka et d'un Ascot, un chien empaillé caché sous le bras, et Charlie Creed-Miles est Weldon, un stoïque bourru aux lunettes tordues. Ces étranges frères traversent des nuits glaciales et les barrières linguistiques alors qu'ils se chamaillent, se brisent et finissent par s’attacher au cours de leur voyage du centre vers l'est du Canada. Weldon se retrouve confronté à l'homosexualité de Perley (et à l'habitude québécoise de mettre des petits pois sur des sandwichs au poulet chaud) alors qu’ils traitent d'un événement horrible de leur passé. Après une vie entière de fermeture, de nouvelles circonstances désastreuses les obligent à s’ouvrir pour entendre les histoires de l’un et de l’autre. Le cinéaste primé Michael Clowater, maître dans l’art de tirer l’humour de la douleur, ne perd jamais de vue l’humanité essentielle de Perley et Weldon parmi les crétineries et sectarismes, intégrant de belles vérités dans les frictions captivantes du film.

PosterDocumentairein cinema
Made au Canada IconCompetition Icon
Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutesNOV 30 / 13:00

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

PosterDocumentairein cinemavirtual exclusive
Made au Canada Icon
Flashback[MADE AU CANADA]90 minutesNOV 23 / 15:00

La redécouverte d’une enseigne lumineuse nous transporte au temps où le disco était roi et où le club Flashback à Edmonton était « le Studio 54 des Prairies ». Au fil des années de descentes policières violentes et de l’avancée du SIDA à une vitesse foudroyante, le club et ses membres nourrissaient un réel oasis de générosité avant-gardiste. Créé et raconté par le professeur et auteur Montréalais Matthey Hays, Flashback est une prise de vue in-situ d’un creuset nocturne situé dans le « lieu le plus Biblique du Canada » qui a su en défier les attentes et devenir célèbre à l’international. Albertan John Reid, interdit d’entrée au Club 70 car il n’était pas assez gay, s’est efforcé de créer son propre espace, celui-ci accueillant, et à tiers égaux : une discothèque, un magasin de vinyl, un centre communautaire. Ici, la jeunesse queer s’épanouit et Gretzky et Sarah McLachlan y font la fête. Tourbillonnez au son de la voix envoûtante de D’orjay et déhanchez-vous avec celleux qui étaient là, à travers des nuages de parfums et de poppers tout en obtenant une introduction fascinante sur la façon dont les concepteurs du club ont calibré la musique disco pour une piste dansante sur mesure. Même lorsque Flashback a finalement perdu de son exubérance joyeuse au cours de l’épidémie du SIDA, il a permis beaucoup : un soulagement au sein d’un tourbillon et une conscience sociale pour les combats à venir.

PosterLong métragein cinemavirtual exclusive
Made au Canada IconCompetition Icon
The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutesNOV 30 / 19:00

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.