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image+nation culture queer / organisme à but non lucratif // mandat: encourager et nourrir la culture LGBTQ+. Par le biais de projets innovants, image+nation LGBTQ+ Montréal explore la diversité des vies LGBTQ+ à travers des récits queer. Aidez-nous à continuer à soutenir et défendre ces histoires. Ensemble, nous pouvons créer un futur pour les créatrices/créateurs et audiences LGBTQ+ en rendant les histoires LGBTQ+ accessibles et disponible à partager pour toutes et tous.

Nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous nous rassemblons physiquement et diffusons virtuellement est située sur un territoire autochtone non cédé. Nous reconnaissons la Nation Kanien:keha'ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles se produit image + nation. Tiohtià:ke/ Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations. Nous reconnaissons le riche héritage autochtone de ce lieu qui est une source de fierté et d'inspiration pour toute la communauté montréalaise.

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I+N Connexe

Des conversations avec des créateur·rices de cinéma, séries web, et séries télévisées queers du Canada et de l’international qui posent des défis, nous impliquent et nous divertissent tout en offrant des représentations multiples de la queerness dans le paysage médiatique.

Conversations

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[I+N CONNEXE]

TRANSCANADA : REPRÉSENTATIONS TRANS DANS LE CINÉMA QUEER

PANEL DE DISCUSSION

NOV 26 / 18:00

TRANSCANADA : REPRÉSENTATIONS TRANS DANS LE CINÉMA QUEER
[SÉRIES I+N x FMC / CMF]

Y’A UNE ÉTOILE : EN CONVERSATION AVEC JULIEN CADIEUX

PANEL DE DISCUSSION

NOV 27 / 18:00

Y’A UNE ÉTOILE : EN CONVERSATION AVEC JULIEN CADIEUX
[I+N CONNEXE]

FOCUS FRANCE : FRANCE EN COURTS

PANEL DE DISCUSSION

NOV 28 / 18:00

FOCUS FRANCE : FRANCE EN COURTS
[SÉRIES I+N x FMC / CMF]

LA DERNIÈRE COMMUNION

PANEL DE DISCUSSION

NOV 30 / 13:00

LA DERNIÈRE COMMUNION
[SÉRIES I+N x FMC / CMF]

MADE AU CANADA : HISTOIRES FRANCOS

PANEL DE DISCUSSION

NOV 30 / 14:30

MADE AU CANADA : HISTOIRES FRANCOS
[SÉRIES I+N x FMC / CMF]

MADE AU CANADA : DOCUMENTAIRES

PANEL DE DISCUSSION

NOV 30 / 15:30

MADE AU CANADA : DOCUMENTAIRES
[SÉRIES I+N x FMC / CMF]

MADE AU CANADA : LONGS MÉTRAGES

PANEL DE DISCUSSION

NOV 30 / 16:30

MADE AU CANADA : LONGS MÉTRAGES

films

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Made au Canada Icon
A Mother Apart[SÉRIES I+N x FMC / CMF]89 minutes

Aux quatre coins du monde, la quête de Staceyann Chin, performeuse et auteure lesbienne, maman d’une fillette de 9 ans, pour mieux connaître sa mère, qui l’a abandonnée toute petite pour partir vivre à Montréal. Aussi inspirant que poignant. À l’approche de la cinquantaine, Staceyann Chin, auteure et militante LGBTQ+ reconnue, explore la cicatrice originelle sur laquelle s’est fondée sa personnalité combative et blessée: l’abandon de sa mère quand elle était toute petite. Elle part à la recherche de celle qui lui a donné la vie et a choisi de vivre la sienne loin de son enfant. Par le biais d’une caméra sensible et précise, au plus près de son sujet, et de superbes séquences dessinées, la cinéaste suit cette guerrière attachante au fil de sa quête, et des contradictions qu’elle tente de réconcilier : la rancœur qu’elle ressent pour sa mère et l’admiration qu’elle a comme féministe pour celle qui a choisi la liberté coûte que coûte. A Mother Apart témoigne surtout d’une admirable résilience et de la volonté qu’a Staceyann Chin d’inscrire une filiation féminine, forte et complexe, au cœur de sa vie et de son œuvre.

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Any Other Way: the Jackie Shane Story[I+N Connexe]99 minutes

Éblouissant les foules des clubs des années 60 par ses prouesses vocales ou bien disparaissant de la surface de la Terre dans un brouillard de rumeurs, Jackie Shane n’a jamais manqué une opportunité de laisser sa trace. C’est au travers de conversations enregistrées couplées à la magie d’animations par rotoscopie sublimes et fantomatiques que cette icône solitaire qui n’a cessé de s’affranchir des limites, Jackie, nous est restituée. Encouragée par Joe Tex à quitter le Nashville du Jim Crow South afin de permettre à son talent de briller, Jackie Shane amène avec elle ses mélodies R&B et son charme plein d’audace pour les présenter partout : à ses fans de Montréal sous le contrôle de la mafia, jusqu’à Toronto, sa ville adorée ; se faisant kidnapper et refusant une offre de l’émission homophobe Ed Sullivan Show sur la route. Grande amie de Little Richard et en ouverture des spectacles d’Etta James et Marvin Gaye, Jackie Shane était une it-girl dans une époque où utiliser « elle/elle » demeurait impensable. Il n’y avait qu’un choix possible : être une célébrité mondiale ou bien vivre sa propre authenticité durement gagnée. Ce film est l’histoire de ce choix, racontée par Jackie au travers de ses propres de mots, de reconstitutions puissantes, d’opinions de figures trans contemporaines, et surtout avec la musique comme âme du tout. Produit et exécuté par Elliott Page, Any Other Way est un triomphe de documentaire : aussi poli et impressionnant que Jackie elle-même.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.

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Lakeview[I+N Connexe]100 minutes

Six amies de longue date et une séduisante « nymphe », se rendent sur la côte pittoresque de la Nouvelle-Écosse pour assister à une soirée « Bon débarras » en l’honneur du divorce de Darcy. Au milieu de longues coulées de vin, des histoires enchevêtrées se heurtent de manière bruyante dans cette comédie noire nostalgique. Darcy (Lesley Smith) est enfin libérée de son mariage. Mais cela la place dans le collimateur de Dax (Hilary Adams), une séductrice nerveuse qui a l'habitude d'utiliser le sexe et sa carrière musicale comme un baume envoûtant. Ses autres amies sont là pour la guider, mais elles aussi sont aux prises de distractions majeures : Lucy (Jessica Marie Brown) la boit-sans-soif est sous le choc d'une rupture, Lauren (Nicole Steeves) n'est pas sereine face à l'œil vagabond de Phoebe (Faly Mevamanana), et les deux Julies (Stephanie Clarke, Kat McCormack), rayonnantes de leur grossesse mais figées au lit. Les activités usuelles sur le lac : la randonnée, la natation, et prendre trop d’ecstasy les rassemblent, tandis que le poids des bagages partagés menace de couler leur proverbial canot. La scénariste-réalisatrice Tara Thorne insuffle à Lakeview le mordant de son thriller de vengeance audacieux Compulsus (I+N35, 2022), ajoutant un humour saccadé alors qu'elle navigue habilement d’une crise à l'autre, dessinant les contours de l’alchimie active tout en souplesse d'une véritable amitié.

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The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutes

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

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We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

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Y'a une étoile (PROJECTION GRATUITE)[SÉRIES I+N x FMC / CMF]71 minutes

ENTRÉE GRATUITE AU CINÉMA // PROJECTION GRATUITE ! conversation avec Julien Cadieux à 18h15 POUR LES VISIONNEMENTS ENLIGNE GRATUIT, faites une demande à information@image-nation.org - un code vous sera envoyé. Merci ! // Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

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The Queen of My Dreams[SÉRIES I+N x FMC / CMF]97 minutes

Cet hommage à Bollywood et aux liens intergénérationnels est un plaisir des yeux et du coeur couleur bonbon qui remonte le temps, provoque d'énormes sourires et de grands rires tout en abordant les thèmes résonnants des rôles imposés par genre, du racisme passif et des changements sismiques qui accompagnent le fait de grandir. Azra (la superbe Amrit Kaur) vit un bonheur sexuel avec sa petite amie à Toronto dans les années 90 lorsqu'elle reçoit la nouvelle de la mort de son père. Un plan de coupe voltaïque plus tard et on la retrouve dans un avion direction le Pakistan, pour assister aux funérailles de son père avec son frère (Ali A. Kazmi), où sa mère (Nimra Bucha de Mme Marvel) pinaille et sa culture l'exclut du processus de deuil. Un autre plan et nous sommes à Karachi en 1969, emporté par la romance éclair de la mère de Azra qui enfreint les règles (également jouée par Amrit Kaur, soulignant les parallèles mère-fille) et son père fringant (Hamza Haq) avant leur difficile transition vers la Nouvelle-Écosse de 1989. Chaque saut temporel fait ressortir une autre couche de la façon dont la dynamique familiale d’Azra est née. The Queen of My Dreams est, en soi, le rêve d’un·e cinéphile, regorgeant de visuels époustouflants, d’une belle qualité de production et d’une mode fantastique. Illustrant comment le salut peut provenir de sources improbables, et de manière improbable.

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We Forgot to Break Up[I+N Connexe]93 minutes

Dans la veine de la comédie musicale Stereophonic, lauréate d'un Tony Award, cet incontournable drame est un aperçu aux airs de Behind the Music sur un groupe indépendant torontois des années 2000 aux élans de Fleetwood Mac. Avec un leader trans et des membres queer, The New Normals brise les frontières tout en se brisant les cœurs. S'appuyant sur du matériel concret : le roman Heidegger Stairwell de Kayt Burgess, Karen Knox maintient un contrôle stricte sur de multiples perspectives et esthétiques, en suivant la façon dont chacun des cinq membres principaux gère les premières : premier clip vidéo, premier expérience de sexe par téléphone, premier triangle amoureux. La musique sauve cette équipe soudée des querelles lorsqu’elle n’en est pas la cause, mais ce sont les luttes intérieures, les « fils de connexion et de tension » qui maintiennent leur public avide d’en savoir plus. Le leader trans (Lane Webber) restera-t-il avec sa petite amie queer et partenaire d'écriture (June Laporte) ou trouvera-t-il un air de renouveau avec Lugh (Daniel Gravelle) ? Le groupe va-t-il survivre ou vivre uniquement en hommage ? Ces préoccupations convergent dans un film chargé de désir, d'amitié créative et d'amour téméraire. Regorgeant de talents de taille, y compris dans les crédits de co-écriture de l'écrivaine canadienne primée Zoe Whittall et de l’ancien du festival, Pat Mills, ainsi que des chansons originales de Torquil Campbell (Stars).

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A Mother Apart[SÉRIES I+N x FMC / CMF]89 minutes

Aux quatre coins du monde, la quête de Staceyann Chin, performeuse et auteure lesbienne, maman d’une fillette de 9 ans, pour mieux connaître sa mère, qui l’a abandonnée toute petite pour partir vivre à Montréal. Aussi inspirant que poignant. À l’approche de la cinquantaine, Staceyann Chin, auteure et militante LGBTQ+ reconnue, explore la cicatrice originelle sur laquelle s’est fondée sa personnalité combative et blessée: l’abandon de sa mère quand elle était toute petite. Elle part à la recherche de celle qui lui a donné la vie et a choisi de vivre la sienne loin de son enfant. Par le biais d’une caméra sensible et précise, au plus près de son sujet, et de superbes séquences dessinées, la cinéaste suit cette guerrière attachante au fil de sa quête, et des contradictions qu’elle tente de réconcilier : la rancœur qu’elle ressent pour sa mère et l’admiration qu’elle a comme féministe pour celle qui a choisi la liberté coûte que coûte. A Mother Apart témoigne surtout d’une admirable résilience et de la volonté qu’a Staceyann Chin d’inscrire une filiation féminine, forte et complexe, au cœur de sa vie et de son œuvre.

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Any Other Way: the Jackie Shane Story[I+N Connexe]99 minutes

Éblouissant les foules des clubs des années 60 par ses prouesses vocales ou bien disparaissant de la surface de la Terre dans un brouillard de rumeurs, Jackie Shane n’a jamais manqué une opportunité de laisser sa trace. C’est au travers de conversations enregistrées couplées à la magie d’animations par rotoscopie sublimes et fantomatiques que cette icône solitaire qui n’a cessé de s’affranchir des limites, Jackie, nous est restituée. Encouragée par Joe Tex à quitter le Nashville du Jim Crow South afin de permettre à son talent de briller, Jackie Shane amène avec elle ses mélodies R&B et son charme plein d’audace pour les présenter partout : à ses fans de Montréal sous le contrôle de la mafia, jusqu’à Toronto, sa ville adorée ; se faisant kidnapper et refusant une offre de l’émission homophobe Ed Sullivan Show sur la route. Grande amie de Little Richard et en ouverture des spectacles d’Etta James et Marvin Gaye, Jackie Shane était une it-girl dans une époque où utiliser « elle/elle » demeurait impensable. Il n’y avait qu’un choix possible : être une célébrité mondiale ou bien vivre sa propre authenticité durement gagnée. Ce film est l’histoire de ce choix, racontée par Jackie au travers de ses propres de mots, de reconstitutions puissantes, d’opinions de figures trans contemporaines, et surtout avec la musique comme âme du tout. Produit et exécuté par Elliott Page, Any Other Way est un triomphe de documentaire : aussi poli et impressionnant que Jackie elle-même.

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ENTRÉE GRATUITE AU CINÉMA // PROJECTION GRATUITE ! conversation avec Julien Cadieux à 18h15 POUR LES VISIONNEMENTS ENLIGNE GRATUIT, faites une demande à information@image-nation.org - un code vous sera envoyé. Merci ! // Le cinéaste acadien Julien Cadieux pose son regard ingénieux sur Samuel LeBlanc, un musicien trans du groupe Écarlate. Durant son voyage à travers la région acadienne des Maritimes, Samuel se fait un devoir d’informer les jeunes de la communauté, rend hommage à l’auteure-interprète Angèle Arsenault, et côtoie une ribambelle de personnes queers talentueuses dans ce documentaire musical au style unique. La dysphorie de genre ; la redécouverte de sa culture autochtone ; la poésie non-binaire et inclusive de Chiac : nombre de sujets cruciaux sont abordés avec exubérance et amusement alors que Samuel confronte les terrifiants passages à vide d’acadien⋅nes queers et révèle leurs joyeuses célébrations, se portnt témoin des changements culturels de la région. Vous rencontrerez ici tout le monde, de l’enseignant biromantique et asexuel aux superstars du drag. Sautez à bord d’un tracteur, d’un bateau à pêche au homard, ou même d’une montgolfière : ces histoires sont à découvrir, et les passages musicaux sauront vous faire danser. Avec la précision captivante de Wes Anderson et une palette de couleur à faire pâlir les tons pastels de Barbie, Julien Cadieux nous offre un film vivant et plein de fantaisie ancré dans la culture et l’histoire acadienne, d’hier et surtout d’aujourd’hui. Aussi dans ce programme : NOUS PARTIRONS JULIEN CADIEUX | CANADA | 2023 | 8 MIN | VOF Gilbert Mhanna est un artiste libanais queer basé à Toronto. Son art est le baladi, une danse traditionnellement réservée aux femmes cis. Ensemble, nous explorerons la relation de son corps arabo-queer à cet espace canadien. Comment ce pays continue-t-il de couler dans ses veines ?

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Lakeview[I+N Connexe]100 minutes

Six amies de longue date et une séduisante « nymphe », se rendent sur la côte pittoresque de la Nouvelle-Écosse pour assister à une soirée « Bon débarras » en l’honneur du divorce de Darcy. Au milieu de longues coulées de vin, des histoires enchevêtrées se heurtent de manière bruyante dans cette comédie noire nostalgique. Darcy (Lesley Smith) est enfin libérée de son mariage. Mais cela la place dans le collimateur de Dax (Hilary Adams), une séductrice nerveuse qui a l'habitude d'utiliser le sexe et sa carrière musicale comme un baume envoûtant. Ses autres amies sont là pour la guider, mais elles aussi sont aux prises de distractions majeures : Lucy (Jessica Marie Brown) la boit-sans-soif est sous le choc d'une rupture, Lauren (Nicole Steeves) n'est pas sereine face à l'œil vagabond de Phoebe (Faly Mevamanana), et les deux Julies (Stephanie Clarke, Kat McCormack), rayonnantes de leur grossesse mais figées au lit. Les activités usuelles sur le lac : la randonnée, la natation, et prendre trop d’ecstasy les rassemblent, tandis que le poids des bagages partagés menace de couler leur proverbial canot. La scénariste-réalisatrice Tara Thorne insuffle à Lakeview le mordant de son thriller de vengeance audacieux Compulsus (I+N35, 2022), ajoutant un humour saccadé alors qu'elle navigue habilement d’une crise à l'autre, dessinant les contours de l’alchimie active tout en souplesse d'une véritable amitié.

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Bulletproof: A Lesbian's Guide to Surviving the Plot[I+N Connexe]105 minutes

Attention spoiler : si vous regardiez la télévision au printemps 2016, il y a de fortes chances que vous ayez été témoin du pic de popularité de la tendance Bury Your Gays. Les femmes LGBTQ+, de Tara de Buffy à Lexa de The 100, ont pris la hache et dans cet exposé brillant enquêtent sur cette tendance consternante et le changement radical qui en a résulté. Au gré d’allers-retours entre Toronto et autres pôles culturels comme L.A. et Londres, Bulletproof déroule son intrigue à la manière d’un grand mystère. Il y a les victimes : des personnages féminins queer. Les meurtriers : des scénaristes de télévision, des showrunners et producteurs tourmentés qui, pour une myriade de raisons expliquées dans le documentaire, ont choisi de tuer les personnages favoris des fans à l’écran. Et puis il y a les détectives : un « réseau arc-en-ciel » de journalistes, de psychologues des médias, de dirigeant·e·s de communautés de fans et bien d’autres qui analysent les catalyseurs et impacts des représentations changeantes queer. Ceci est sans parler de la documentariste elle-même, Regan Latimer, accro à la télévision, « gay comme l'enfer », qui est alors à la sixième année de ce qui était censé être un projet d'un an, et qui sème dans ce film des révélations personnelles, sociétales et scientifiques aux côtés de la sage, Lindy Zucker, son substitut à l’écran. Grâce à des références et à des animations percutantes, Bulletproof prouve que la représentation peut être un enjeu de vie ou de mort et que la fantaisie peut parfois être aussi essentielle que la réalité.